Ce jeudi matin Jean-Claude Mas, fondateur de la société de prothèses mammaires PIP visé par deux procédures judiciaires, a été interpellé « au domicile de sa compagne à Six-Fours » dans le Var et placé en garde à vue, selon une source policière.
Le siège de la Société PIP se trouvait à La-Seyne-sur-Mer dans le Var.
Jean-Claude Mas, fondateur de PIP est en faillite depuis 2010. Il a reconnu avoir produit un gel de silicone non homologué en réfutant tout danger.
En octobre M. Mas avait expliqué aux gendarmes, selon un procès-verbal d’audition dont l’AFP avait eu copie :
« Je savais que ce gel n’était pas homologué, mais je l’ai sciemment fait car le gel PIP était moins cher […] et de bien meilleure qualité ».
Deux procédures judiciaires distinctes font suite à l’affaire des prothèses défectueuses.
Un procès correctionnel en octobre 2011 avait donné lieu à une enquête préliminaire, close depuis octobre 2011 et à l’audition de Jean-Claude Mas une première fois en octobre.
L’autre procédure initiée en décembre 2011 concerne une « information judiciaire pour homicide et blessures involontaires » qui a donné lieu à l’interpellation du fondateur de PIP ce jeudi.
Des expertises pour chaque cas individuel pourraient être ordonnées et l’instruction pourrait prendre plusieurs années.
Dans le monde, entre 400 000 à 500 000 femmes seraient porteuses d’implants PIP .
C’est la raison pour laquelle, l’affaire a pris un caractère international sur fond de scandale sanitaire.
Les autorités sanitaires françaises ont recommandé aux 30 000 femmes porteuses d’implants PIP de se les faire retirer.
Prothèses PIP : interpellation de Jean-Claude… par BFMTV
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