Samedi 19 octobre 2013, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls qui a écourté son déplacement aux Antilles, a laissé entendre , que sa démission pourrait être envisagée si la Léonarda la collégienne kosovare revenait en France indique le quotidien Libération.

Selon Libération, qui cite des sources ministérielles le ministre aurait déclaré « Si elle revient, je peux m’en aller ».

Afin de prendre connaissance du résultat de l’enquête sur l’expulsion de la jeune fille, le ministre de l’Intérieur était de retour samedi en métropole après avoir a écourté son déplacement aux Antilles.

Selon un sondage, 74% des Français approuvent Manuel Valls.

Selon le rapport de l’enquête administrative publié samedi l’expulsion de la collégienne rom Leonarda Dibrani et de sa famille vers le Kosovo a été « conforme à la réglementation en vigueur » en France, mais les forces de l’ordre « n’ont pas fait preuve du discernement nécessaire » en prenant en charge la collégienne lors d’une sortie scolaire indique le rapport.

Ce samedi 19 octobre, Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a présenté, au chef de l’état François Hollande et au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, les conclusions de ce rapport.

Ce rapport a ensuite été publié mis en ligne et recommande de « proscrire plus explicitement toute intervention dans les espaces et le temps scolaires et périscolaires ».

Dans ce rapport de ‘Inspection générale de l’administration (IGA) d’une vingtaine de pages « La décision d’éloigner la famille Dibrani est justifiée en droit » est-il indiqué.

Selon les inspecteurs auteurs du rapport « Il ressort de tous ces éléments que le refus d’autorisation de séjour (…) et la décision de mise en oeuvre de l’éloignement de la famille Dibrani étaient conformes à la réglementation en vigueur ».

Cependant l’enquête critique les conditions d’interpellation de Leonarda, par les forces de l’ordre en pleine sortie scolaire.

Des attaques au sein de la majorité ont été faites reprochant à Manuel Valls, les conditions de l’interpellation de la jeune fille.

Les auteurs du rapport expliquent « Essentiellement focalisées sur l’objectif de parvenir à regrouper la famille et de ramener la jeune fille auprès de sa mère, l’attention des forces de l’ordre n’a pas été éveillée par le fait que Leonarda Dibrani se trouve dans un bus dans le cadre d’une sortie scolaire ».

Selon affirme l’IGA « Elles – les forces de l’ordre- n’ont pas pris la mesure des enjeux que représenterait une intervention pour interrompre cette sortie », ni « évalué les conséquences possibles », et « en ce sens, elles n’ont pas fait preuve du discernement nécessaire ».

L’IGA assure que cette question n’a pas fait l’objet d’un recours et qu’il s’agit d’une situation « exceptionnelle » et l’IGA préconise « Pour éviter qu’elle se reproduise, les instructions déjà anciennes relatives aux espaces scolaires et aux interventions proches de cet espace mériteraient d’être précisées, de façon à proscrire plus explicitement toute intervention dans les espaces et le temps scolaires et périscolaires ».

L’éventuel retour de la collégienne et de sa famille en France avait provoqué l’opposition des deux tiers des personnes sondées.

Une éventuelle annulation de l’expulsion de Leonarda et de sa famille et un possible retour de la famille en France, se heurtait à l’opposition des deux tiers des Français (65%) indique un sondage BVA publié samedi 19 octobre par « le Parisien ».

L’interpellation de Leonarda Dibrani, collégienne du Doubs, choque moins d’un Français sur deux (46%) selon le sondage.

La jeune file de 15 ans avait été interpellée après sortie de l’école , puis expulsée le 9 octobre vers le Kosovo, avec sa famille.

Ils sont 68% chez les sympathisants de gauche, à se déclarer choqués par cette expulsion contre 24% pour les sympathisants de droite.

Une éventuelle annulation de cette expulsion et un possible retour de la famille en France rencontrait l’opposition de 65% des Français.

Seulement 14 % des sympathisants de droite se disait favorables à l’annulation de l’expulsion contre 55% des sympathisants de gauche.

Selon le sondage, les trois quarts des Français (74%) soutient le ministre de l’Intérieur Manuel Valls . 74% des sondés « approuvant » sa position dans cette affaire.

Manuel Valls est approuvé dans cette affaire par 57% des sympathisants de gauche contre 89% des sympathisants de droite.

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