L’UFC-Que choisir dénonce après une enquête publiée mardi 27 mars 2012, menée auprès de 648 pharmacies visitées, que 48 % des vendeurs ont des comportements « alarmants » et relève qu’’une forte proportion d’entre eux n’a pas effectué un devoir d’information sur les risques encourus par leur client, alors qu’il s’agit d’une obligation.
L’association demande la fin de leur monopole qui « n’est plus justifié », selon l’UFC.
Le président Alain Bazot souligne que la France « est l’un des rares pays européens, avec la Belgique et l’Espagne » où le monopole perdure.
Alain Bazot note que la France « est également le pays d’Europe où la consommation de médicaments augmente le plus.»
Notamment mis en cause par les résultats de l’enquête, le respect par les professionnels de leur mission de conseil lors de la vente de médicaments accessibles sans ordonnance -non remboursables-.
Ce marché estimé à 1,6 milliard d’euros par an, se serait organisé autour d’un monopole défendu par les pharmacies.
L’UFC estime au terme de son étude menée auprès de 648 pharmacies, que seule une officine sur deux respecte ses obligations.
A l’appui d’une caméra cachée, une enquêtrice de l’UFC s’est rendue dans une pharmacie à Paris et a pu payer en caisse deux boîtes de médicaments cible sans qu’aucune mise en garde ne lui soit adressée sur l’association déconseillée de ces deux molécules.
Par ailleurs l’étude fait apparaître qu’un pharmacien sur deux soit 48 %, sur les 648 officines visitées, n’a pas informé des risques encourus, le client alors qu’il s’agit d’une obligation.
« Stupéfait par les écarts de prix »
Alain Bazot, président de l’UFC, se dit « stupéfait qu’année après année on trouve des chiffres pareils ».
Selon l’étude ce serait à Paris, que le taux de défaut de conseils s’envolerait atteignant 64% d’absence de mise en garde spontanée!
Il est souligné qu’à Paris plus qu’ailleurs, la concurrence entre officines est très forte.
Les écarts de prix entre officines sont également pointés du doigt et Didier Bideau, administrateur à l’UFC estime que les écarts de prix constatés relèvent du « jamais-vu dans le commerce ».
Ainsi, le prix de la même boîte d’aspirine vitamine C varie de 1,30 euro à 4,98 euros selon les officines.
Egalement en cause, l’affichage des prix.
Selon l’étude de l’UFC dans 47% des cas, les prix seraient « peu lisibles » voire « absents ».
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