Le fondateur de la société d’implants mammaires PIP, Jean-Claude Mas, a réconnu en octobre dernier avoir fraudé et aurait déclaré aux gendarmes avoir utilisé des prothèses non homologuées en parfaite connaissance de cause « parce que le gel était moins cher ».
Le fondateur de la société PIP a affirmé lors de sa dernière déposition devant les enquêteurs au mois d’octobre, avoir utilisé en toute connaissance de cause un gel non-homologué pour la fabrication d’implants mammaires portés sur 30.000 patientes en France :
« Je savais que ce gel n’était pas homologué, mais je l’ai sciemment fait car le gel PIP était moins cher (…) et de bien meilleure qualité », a t-il déclaré.
Il a par ailleurs précisé que « l’unique motivation était d’augmenter sensiblement la rentabilité de l’entreprise ».
Jean-Claude Mas dont la rémunération de l’époque était selon lui de l’ordre de 30.000 euros par mois, affirme que ses prothèses ne présentaient « aucun risque pour la santé » et précise que les clientes qui ont porté plainte étaient « des personnes fragiles ou qui font ça pour le fric ».
Selon un autre responsable de PIP, le gel Nusil autre composant utilisé à 25% seulement dans les prothèses mammaires, avait un prix d’achat nettement supérieur à celui choisi par PIP, a t-il déclaré aux gendarmes.
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