Jeudi sur Europe 1 le ministre de l’Education nationale Luc Chatel a réagi à une «polémique absurde» selon laquelle il y aurait une «trop forte féminisation» et « trop de femmes enseignantes ».
Il n’y a pas «trop de femmes dans l’enseignement », a déclaré le ministre pour qui «le ministère de l’Education nationale a d’autres priorités», «d’autres sujets de débats que cette question» d’une éventuelle trop grande féminisation dans cette profession.
Près de 80% des enseignants sont des femmes dans les écoles primaires.
Dans son édition de jeudi, Le Figaro indique «dans l’entourage du chef de l’Etat, on juge qu’il y a ++trop de femmes enseignantes++ et qu’il faut tendre vers ++d’avantage d’équilibre++ sur ce point ».
Le ministre de l’Education nationale s’est dit « en désaccord total avec ces propos (…) s’ils sont exacts, car je ne considère pas qu’il y a trop de femmes dans l’enseignement».
Ajoutant «Je vais même vous faire une confidence, j’ai la faiblesse de penser que les femmes ont un certain sens de la pédagogie, de l’autorité, et donc je considère que cette polémique est absurde», a-t-il précisé.
Selon le ministre si cette tendance à une féminisation de la profession existait elle serait d’abord le reflet de «l’évolution de la société. Je crois qu’on peut se réjouir de l’évolution du travail des femmes».
«L’enseignement et c’est quand même un paradoxe, est régulièrement cité comme l’un des métiers qui a précisément réussi sa féminisation, et qui permet à un certain nombre de femmes de travailler en conciliant vie professionnelle et vie familiale», a précisé Luc Chatel.
«C’est vrai, dans le premier degré, il y a une majorité de femmes qui se dévouent, qui croient à leur métier, qui le font par passion, eh bien, moi, je suis à leurs côtés» a conclu le ministre.
Chatel appelle Lang à "la raison" par Europe1fr
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