Le président du Medef, Pierre Gattaz a déclaré mardi 18 février 2014 « Lorsque je vois la liste de tous les projets de lois qui sont dans le tuyau et bien j’ai très très peur ».
« Il faut qu’il se passe quelque chose et idéalement qu’il y ait une suspension, un moratoire de ces projets de lois qui vont être autant de contraintes, autant d’obligations, autant de stress sur le dos des patrons » a t-til déclaré lors de la conférence de presse mensuelle.
Des autorisations d’absence en cas de grossesse, de paternité ou d’adoption
et des «protections concernant les durées maximales de présence
et les jours de repos» sont également prévues par le texte.
Le président du Medef demande à ce que le pacte de responsabilité soit mis en place dès mars, sans chiffrer les contreparties des entreprises, et a pointé du doigt la réforme des stages et la loi sur la pénibilité.
Dans le collimateur du Medef, l’observatoire des contreparties.
L’organisation patronale et son président Pierre Gattaz, a réclamé mardi un «moratoire» sur plusieurs projets de loi.
Selon le président du Medef, ces projets de lois entraînent du «du stress sur le dos des patrons», citant notamment la réforme des stages et la loi sur la pénibilité.
Ce mercredi à l’Assemblée nationale doit être discutée la proposition de loi sur les stages.
Ce projet de loi vise à mieux encadrer les stages et à améliorer le statut des stagiaires en limitant notamment le nombre de stagiaires en fonction des effectifs, avec une amende en cas d’infraction.
De même me il est proposé le renforcement des contrôles de l’inspection du travail et l’obligation de l’inscription des stagiaires dans le registre unique du personnel.
Des autorisations d’absence en cas de grossesse, de paternité ou d’adoption et des «protections concernant les durées maximales de présence et les jours de repos» sont également prévues par le texte qui sera discuté à l’Assemblée Nationale mercredi.
Face à ces nouvelles réglementations, les entreprises sont prudentes et souhaiteraient davantage une application plus rigoureuse du Code du travail et un contrôle effectif des conventions.
Par ailleurs, les entreprises dénoncent la complexité du compte pénibilité et redoutent sa mise en œuvre dans les faits.
Pour chacun de ses salariés, chaque entreprise devrait tenir à jour une fiche de poste détaillée.
Or, seulement un peu plus d’une TPE sur deux applique cette contrainte actuellement.
Les entreprises craignent de ne pas avoir la trésorerie nécessaire pour financer ces nouvelles mesures pour une facture totale estimée à 2,5 milliards d’euros par an en 2040.
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