Dans un communiqué publié lundi matin, Greenpeace annonce que des militants de l’organisation écologiste se sont introduits lundi tôt dans la matinée dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (10- Aube).

Greenpeace précise s’être introduit vers 6 heures lundi matin dans cette centrale nucléaire qui se trouve à 95 km au sud-est de Paris «pour faire passer le message que le nucléaire sûr n’existe pas».

EDF précise dans un communiqué que l’équipe de Greenpeace a été «immédiatement détectée» et que cela n’a eu aucune conséquence sur la sécurité des installations.

Sept des neuf personnes «ont été appréhendées dans le calme par la gendarmerie» précise le communiqué.

Axel Renaudin, chargé de communication de Greenpeace a expliqué qu’«une partie des militants a réussi à grimper sur le dôme de l’un des réacteurs, où ils vont déployer une banderole: ++Le nucléaire sûr n’existe pas++

Sophia Majnoni, chargée des questions nucléaires pour Greenpeace a estimé que «le but est de démontrer la sensibilité des installations nucléaires françaises et à quel point il est facile d’atteindre le coeur d’une centrale».

Ajoutant «Cette opération montre à quel point nos sites sont fragiles aux facteurs d’agression extérieurs, non naturels».

Le ministre de l’Industrie Eric Besson a réagi lundi sur France Info en faisant état de possibles «dysfonctionnements».

«Si l’enquête confirme (ndlr : l’intrusion de Greenpeace dans la centrale nucléaire) cela veut dire qu’il y a eu dysfonctionnements et qu’il faudra prendre des dispositions pour que ça ne se reproduise pas» a précisé le ministre.

Greenpeace affirme avoir des militants dans… par BFMTV

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