Au lendemain de la condamnation par le tribunal correctionnel de Christophe Rocancourt pour « abus de faiblesse », à 16 mois de prison, dont huit ferme et à verser 578.000 euros de dommages et intérêts, la réalisatrice Catherine Breillat, arnaquée par « l’escroc des stars » a réagit dans les médias.

La condamnation a été jugée par Catherine Breillat « Capitale » mais trop « légère » a t-elle estimé sur Europe 1 samedi.

La réalisatrice, visiblement marquée par cette affaire a ajouté « J’aurais voulu qu’il soit condamné à la peine maximale, mais pas pour faire de la prison, pour sortir avec l’obligation de travailler et d’être quelqu’un de normal, comme vous et moi », a t-elle indiqué.

« Le pire c’est d’être piégée par un minable »

« Le pire, c’est d’être prise au piège par un minable, dans une affaire minable. L’abus de faiblesse, c’est minable. J’espère que je vais réussir à surmonter les dettes, qu’elles ne vont pas me détruire. Si on me mets à la porte de ma maison, je meurs », a-t-elle poursuivi très affectée.

Catherine Breillat accuse « l’escroc des stars » de lui avoir soutiré 850.000 euros, profitant de son état d’extrême-fatigue, survenu après un l’accident vasculaire cérébral en 2005 qui l’a rendue à moitié paralysée.

Sorti de prison dans la nuit de vendredi à samedi, Christophe Rocancourt a indiqué son intention de « faire un livre ».

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