Lundi 2 septembre 2013, les hôtels servant d’hébergement d’urgence à près de 360 personnes, dont 160 enfants, ont du être quittés par leurs occupants faute de pouvoir payer leur loyer à Clermont-Ferrand a indiqué l’association chargée de les loger.
Celle-ci dénonce un financement insuffisant de l’Etat. Pour la plupart des occupants, il s’agit de demandeurs d’asile ( notamment congolais et kosovars) ou des déboutés du droit d’asile, des femmes victimes de violences ou des SDF, ainsi que des mères seules avec enfant.
La décision de ne plus payer les hôteliers assurant ces hébergements a été prise par le conseil d’administration de l’ANEF, l’association gestionnaire du 115 dans le Puy-de-Dôme.
Occupation lundi, d’une église du centre ville de Clermont-Ferrand.
Selon Gilles Loubier, directeur général de l’association gestionnaire : « depuis janvier 2013, l’Etat n’ a remboursé que 5 % environ des 350 000 euros par mois engagés pour loger ces personnes ».
Afin de ne pas « mettre en danger la survie de l’association et de ses 110 salariés », cette décision a été prise.
A l’initiative de plusieurs associations de défense des droits de l’homme, notamment la LDH, la Cimade et RESF, ces personnes qui risquent de se retrouver à la rue ont occupé, lundi, une église du centre ville de Clermont-Ferrand.
Dans la même situation, près de 150 autres personnes, se sont réparties entre le parking d’un hôtel d’Issoire, dans le Puy-de-Dôme, le Secours populaire et les hébergements du conseil général réservés aux familles monoparentales avec des enfants de moins de trois ans.
La préfecture a annoncé après une réunion organisée lundi en fin d’après-midi, la remise en service du 115 « afin de répondre aux demandes d’extrême urgence » et au déblocage de 400 000 euros « pour assurer l’hébergement hôtelier dans les semaines qui viennent ».
Pour Gilles Loubier, « c’est symbolique et on reste dans l’impasse la plus totale. La ligne téléphonique du 115 a été rétablie mais nous n’avons aucune solution à proposer aux personnes qui appellent ».
Il précise que les 400 000 euros promis, ne pourront que payer en partie la dette de 600 000 euros cumulée par l’association auprès des hôteliers, sans assurer les hébergements à venir.
Alors que l’association craint de ne pas pouvoir payer en septembre ses 110 salariés, l’argent ne sera versé que « dans un mois, au bas mot » pour des raisons administratives.
Comme le prévoit la circulaire du 26 août 2012, la préfecture a également annoncé qu’elle travaillait avec les partenaires locaux pour « trouver des solutions adaptées aux cas particuliers des familles ».
Le nombre de personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence à Clermont-Ferrand à quadruplé en trois ans selon L’ANEF.
Leur nombre est passé d’une centaine de personnes à près de 400.
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dehors privés d’hébergement d’urgence
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