En 100 jours, François Hollande se revendique comme un président normal et a voulu imposer un style nouveau par rapport à son prédécesseur.

En 2007 Nicolas Sarkozy voulait décomplexer la fonction présidentielle. Depuis trois mois, son successeur ne cesse de vouloir la normaliser.

Normal son logement parisien dans le XV e arrondissement de Paris et non à l’Elysée.

Normal son trajet en train plutôt qu’en avion.

Normal encore sa voiture hybride au lieu d’une grosse berline.

Une communication raillée par l’opposition lorsque François Hollande part en train à Bruxelles devant les caméras mais qu’un avion le suit quand même par sécurité ou lorsque le cortège présidentiel est pris en flagrant délit d’excès de vitesse.

Au delà du style, François Hollande avait promis de rompre avec le style de Nicolas Sarkozy. Fini les émissions télévisées à l’Elysée.
Le 14 juillet c’est depuis l’Hôtel de la Marine qu’il se prête à la traditionnelle interview.

Autre exemple la rencontre avec les syndicats pour lancer la grande Conférence sociale, à eu lieu au Conseil économique et social et non à l’Elysée. Promesses donc pour l’instant tenues.

Même si face à la crise les réflexes de son prédécesseur reviennent.

Alors que François Hollande veut restaurer l’autorité du Premier ministre et en finir avec l’hyper président, le chef de l’Etat, lui-même a reçu l’Intersyndicale d’Arcelor Mittal début juin et non Jean Marc Ayrault.

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