Sur fond de récession en Occident et d’une contagion de la crise de la dette publique, les prévisions du FMI, l’hypothèse d’un scénario du pire n’est plus écartée ni un retour ç la situation de la crise de 2008-2009.
Le FMI craint « un grave ralentissement mondial, qui annihilerait une bonne part des progrès depuis la fin de la Grande récession ».
Dans ses prévisions économiques semestrielles le FMI note deux risques : « que la crise de la zone euro échappe au contrôle des gouvernants » et que « l’activité aux Etats-Unis, qui mollit déjà, subisse le contrecoup de nouveaux développements ». En conséquence, les ménages pourraient « accélérer leur désendettement en augmentant encore leur taux d’épargne ».
Si les fondamentaux économiques venaient à se détériorer « les Etats vulnérables sont exposés à une perte soudaine de confiance des investisseurs en la viabilité de leur dette ».
En conséquence dans un certain nombre d’Etats, comme les Etats-Unis, le Japon, la France ou l’Allemagne, les investissements dans la dette publique pourraient se tarir.
Cela entraînerait « de graves conséquences pour la croissance mondiale » et pourrait « miner les marchés et établissements financiers dans les pays avancés ». Les cours des matières premières « diminueraient sans doute nettement ».
Ainsi, toutes les économies les plus avancées seraient concernées et le PIB des Etats-Unis et de la zone euro reculerait en 2012 de près de 3 points par rapports aux prévisions du FMI. La croissance des pays émergents et en développement ne seraient pas épargnée non plus.
Une récession en Europe et aux Etats-Unis est… par BFMTV
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