Les français ont-ils un problème avec les riches ? La multiplication des réactions autour de la demande faite par Bernard Arnault,  quatrième fortune mondiale, pour obtenir la nationalité belge, à l’approche de la taxe de 75% des plus riches, pourrait le laisser penser.

François d’Orcival de Valeurs Actuelles invité de France Info a expliqué « ce à quoi nous assistons, depuis la campagne présidentielle, ce n’est pas une campagne anti riches mais c’est perpétuellement le fait d’une dénonciation (…) La stigmatisation. Le riche, c’est celui qui doit payer, celui qui porte les fautes ».

Il estime que « du point de vue de la fiscalité nous faisons tout ce qu’il faut pour faire fuir non pas les riches mais les élites, les talents ». Et Vincent Giret de répondre « on vit une des plus graves crises depuis la Seconde Guerre Mondiale et on a besoin d’une certaine exemplarité morale. Il faut des élites (…), de chefs d’entreprises innovants (…) mais aujourd’hui il y a une exigence morale (…) C’est une taxe provisoire sur deux ans (…) On n’est pas dans le confiscatoire (…) Un effort partagé, équitable ».

Pour Vincent Giret de Libération, dans de  récentes études sociologiques, il apparaît que « les Français comme les Américains se sont très bien accommodés de la richesse, ce n’est pas déconnecté des réalités concrètes du pays (…) ».

Il ajoute « Les hyper riches, eux, se sont totalement déconnectés de la société et même pendant la crise leur pouvoir d’achat s’est décuplé (…) Les spécialistes du sujet ont appelé ça la sécession des riches, c’est très fort et c’est ce qui nous interroge aujourd’hui en France« .

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