Des sources maliennes affirment que la France et d’autres pays européens assistent l’armée malienne dans une contre-offensive, alors que l’avancée des groupes terroristes vers le Sud du pays inquiète la communauté internationale.

Les forces spéciales sur place depuis longtemps

L’armée malienne a lancé vendredi une contre-offensive contre les groupes islamistes, après la chute de Konna, ville stratégique située à la lisière artificielle entre le Nord et le Sud du Mali.

Selon un responsable malien, « des militaires européens, dont des Français, sont présents pour repousser toute avancée des islamistes vers le Sud » a t-il déclaré anonymement en précisant « Nous ne dirons pas leur nombre, ni là où ils sont, ni le matériel qu’ils ont ».

Des avions militaires de « pays amis » sont utilisés a indiqué un gradé sans en préciser le type.

Vendredi François Hollande a affirmé qu’il ferait tout pour « arrêter l’avancée islamiste ».

Jean-Yves le Drian, le ministre de la Défense, a admis que la prise de Konna constituait « une nouvelle donne ».

La France dispose de troupes prépositionnées, notamment au Tchad et au Gabon si elle décidait de s’engager.

A N’Djamena, la capitale tchadienne, quatre avions de combat et un ravitailleur en vol sont habituellement stationnés.

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