Nicolas Sarkozy invité mercredi matin sur Europe 1 a qualifié de « populisme » et de « démagogie » une éventuelle baisse des taxes sur le prix de l’essence, indiquant qu’une diminution de 2 centimes par litre entraînerait 1 milliard d’euros de déficit supplémentaire.

Le prix de l’essence vient d’atteindre de nouveaux records et dépassé à Paris dans certains stations services les 2 euros/ litre.

Le patron des centres Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a appelé à une baisse des taxes à partir d’un « certain seuil » de prix.

Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi « Le degré de populisme et de démagogie est dépassé ».

« Si je retire 2 centimes par litre de la TIPP, c’est un milliard de déficit. Mais qui paie le déficit? », a estimé Nicolas Sarkozy.

Pour le président candidat, les cours du pétrole augmentent essentiellement en raison de la situation en Iran et de la situation internationale :

« Cela n’a rien à voir avec la France, cela n’a rien à voir avec l’Europe », a estimé le président sortant qui a appelé les Français à faire jouer la concurrence, car « il y a des gens qui profitent de l’augmentation du pétrole« . « Allez acheter l’essence là où c’est moins cher », a-t-il conclu.

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