Au lendemain des annonces du Premier ministre qui allaient à l’encontre propositins faites par Arnaud Montebourg ministre du Redressement productif, celui-ci s’est expliqué samedi soir dans le journal télévisé de TF1.

« J’ai décidé de rester à mon poste de combat », a notamment déclaré le ministre en indiquant que la nationalisation temporaire restait sur la table si Mittal ne respectait pas ses engagements.

Le ministre du Redressement productif a indiqué samedi soir sur le plateau du JT de TF1 avoir été reçu « longuement » samedi matin par le président de la République.

Selon le ministre, François Hollande lui a indiqué que « la question de la nationalisation temporaire restait sur la table car c’est une arme dissuasive. Si Mittal ne tient pas ses engagements, l’Etat prendra ses responsabilités », a précisé Arnaud Montebourg.

En ce qui concerne son éventuelle démission du gouvernement, Arnaud Montebourg a déclaré sur TF1 « Si ça avait été une question personnelle j’y aurais songé, mais c’est un combat pour la France, la sauvegarde de notre industrie. J’ai décidé de rester à mon poste de combat », a expliqué le ministre du Redressement productif.

Arnaud Montebourg a ajouté « J’ai décidé de rester à mon poste de travail et de combat, nous avons au moins dans cet accord des résultats »

A propos du repreneur qu’il évoquait encore vendredi, Arnaud Montebourg a expliqué « Il s’agit d’un compatriote, et d’ailleurs le président de la République le recevra pour le remercier ».

En ce qui concerne la déception des salariés d’ArcelorMittal, Arnaud Montebourg a dit « trahis, non, mais déçus, certainement », a conclu le ministre du Redressement productif samedi sur TF1.

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