Marc Fiorentino fondateur d’Allo Finances.com invité vendredi 2 seprtembre 2011 a consacré sa chronique sur BFM, au besoin de capitaux des banques européennes rappelé vendredi dernier par la directrice générale du FMI, Christine Lagarde.
Marc Fiorentino : Christine Lagarde au FMI estime que les banques ont besoin d’au moins 200 milliards d’euros de capitaux et tout le monte jour après jour au créneau pour dire que c’est faux.
Alors de la part des banques elles-même, mais ça ce n’est pas surprenant, des politiques ou encore de la patronne du MEDEF
Alors pour information il y a même aujourd’hui (Vendredi 2 septembre) dans le Wall Street Journal une estimation de GOLDMAN SACHS de besoin pour les banques européennes de 1000 milliards de dollars.
Alors ce chiffre de 200 milliards on le trouve très facilement, c’est très simple à calculer.
« Les banques européennes ont des masses d’emprunts d’état
sur leurs bilans et bien évidemment pas que des bons ».
Les banques européennes ont des masses d’emprunts d’état sur leurs bilans et bien évidemment pas que des bons.
Elles ont des emprunts Grecs, Portugais, Italiens, Espagnols, sans parler de la dette française. Cette dette elle a une valeur de marché car elles sont échangées tous les jours avec des montants colossaux par exemple pour la dette italienne ou pour la dette française.
Donc cette dette, elle a une valeur. Et dans le cas des pays périphériques cette valeur de marché elle est tout simplement inférieure à celle qui est inscrite sur le bilan des banques.
Et donc la valeur qui est inscrite sur le bilan des banques et la valeur de marché c’est de 200 milliards d’euros pour le FMI.
BFM : Ce que répondent les banques c’est qu’il y a eu un accord de 21% et que donc dans les livres on écrit 21% de décote.
Marc Fiorentino : Oui sur la dette grecque. On voit que sur la dette grecque il y a des banques qui ont pris des réserves à hauteur de 50%.
D’autres qui ont pris des réserves qu’à hauteur de 21%. Ce que je pense c’est qu’une fois de plus les banques ne jouent pas le jeu de la transparence.
Elle doivent prendre les dettes souverraines à leurs valeurs de marchés et donc là elles auraient besoin de 200 milliards d’euros. Il faut rappeler que c’est déjà ce manque de transparence qui avait déjà provoqué la crise de 2008.
Moi je pense qu’on a finalement rien appris de cette crise et c’est pour ça que les crises continuent à se répéter comme on l’a remarqué cet été.
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