Lundi 21 novembre la Bourse de Paris a terminé sous les 2900 points (-3.21% à 2894 points), fragilisée par la persistance de la crise en zone euro et avec des craintes de blocage politique des négociations sur la dette aux Etats-Unis.

La victoire écrasante de la droite en Espagne, qui a remporté la majorité absolue aux élections législatives, avait été anticipée par les marchés et n’a donc pas eu d’incidence.

Aux Etats Unis, face aux problèmes de dette qui concernent maintenant aussi bien les Etats-Unis que la zone euro, la prudence domine sur les marchés lundi matin.

Les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC estiment dans une note « La semaine qui s’ouvre risque d’être particulièrement volatile en raison des négociations politiques qui vont la rythmer » créant beaucoup d’incertitudes déclarent-ils.

A l’approche de la date-butoir aux Etats Unis (mercredi) au-delà de laquelle se déclenchera, faute d’accord, un mécanisme de coupes automatiques dans les dépenses, la « super-commission » du Congrès, chargée de trouver 1.200 milliards de dollars d’économies, semblait à cours de solution.

Selon le Washington Post ce week-end, la Commission pourrait annoncer son « échec » dès lundi du fait des désaccords entre démocrates et républicains.

Parmi les plus fortes baisses lundi :

TECHNICOLOR -10.09%
SOITEC SILICON -9.35%
BULL REGP -9.25%
AIR FRANCE – KLM -6.60%
RENAULT -5.72%
VALLOUREC -5.70%
CREDIT AGRICOLE SA -5.51%
AXA -5.06%
PEUGEOT -4.96%
BNP PARIBAS -4.33%
ALTEN -4.31%
NATIXIS -4.15%
ARCELORMITTAL REG -6.39%
DEXIA -9.86%

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