La menace d’une dégradation sur la note de la France par Moody’s a fait plonger la Bourse de Paris qui a terminé en très forte baisse (-3,41% sous la barre des 2.900 points), comme les autres places européennes.

Les valeurs cycliques, notamment les minières et sidérurgiques ont enregistré les plus lourdes pertes (-6,09%) lundi.

Les marchés sont totalement désorientés et craignent des risques de contagion de la crise de la dette avec en Europe une chute de – 3,48% à Madrid lundi, -3,35% à Francfort, ou encore -2,62% à Londres.

Selon l’agence de notation Moody’s, une hausse des taux des obligations françaises conjuguée avec des perspectives de croissance économique détériorées pourrait avoir des conséquences négatives sur la note de la dette de la France.

Par ailleurs les craintes des marchés concernent également les Etats-Unis où la «super-commission» du Congrès, chargée de trouver 1 200 milliards de dollars d’économies, semblait s’orienter vers un échec, alors que la date-butoir est fixée à mercredi.

La Chine s’est par ailleurs dite pessimiste sur les perspectives économiques mondiales.

Lundi soir après la clôture de la Bourse de Paris, on apprenait que le président du Conseil européen, Herman Van Rompuyl a annoncé que les ministres des Finances de la zone euro étaient prêts à valider le versement de la prochaine tranche d’aide à la Grèce de huit milliards d’euros lors de leur réunion du 29 novembre.

A l’issue d’une réunion à Bruxelles en présence du nouveau Premier ministre grec Lucas Papadémos, il a appelé les dirigeants grecs à appuyer la stratégie du nouveau gouvernement a

En référence au premier plan d’aide de 110 milliards d’euros approuvé en mai 2010, il a déclaré dans un communiqué :

« L’Eurogroupe devrait être en position de décider lors de sa prochaine réunion du versement de la sixième tranche des prêts à la Grèce.  »

En précisant « Beaucoup d’efforts ont déjà été faits par le peuple grec. Cependant, il y a encore à faire pour restaurer la stabilité, la confiance et la croissance. J’appelle tous les dirigeants grecs à soutenir pleinement cette stratégie ».

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