Lundi 4 octobre à 22:05, Benoît Duquesne présentera sur France 2 un numéro du magazine “Complément d’enquête” qui aura pour thème : Accueillante, solidaire, généreuse, l’autre visage de la France.

Déchéance de nationalité, discours sécuritaire, expulsions des Roms : après les rappels à l’ordre du Pape, de l’ONU, de la Commission européenne, beaucoup de Français s’inquiètent.

Quelle image de la France la politique de Nicolas Sarkozy est-elle en train de donner ?

“Complément d’enquête” sur ces Français qui prônent d’autres valeurs : l’accueil, la solidarité, la fraternité, l’universalisme. Du curé lillois qui soutient les Roms à ceux qui s’engagent dans l’humanitaire, en passant par Fadela Amara dont le « plan Marshall » des banlieues devait sortir les quartiers de la misère : Qui sont ces citoyens qui se dévouent pour aider ? Quels risques sont-ils prêts à prendre au nom de la générosité ? Les bons sentiments suffisent-ils quand les moyens manquent ?

Mon curé chez les Roms

Le père Arthur, 71 ans, n’a pas supporté les expulsions des Roms, au point de prier « pour que Nicolas Sarkozy ait une crise cardiaque » ! S’il regrette ses paroles, il continue d’aider les familles. Défenseur efficace ou idéaliste un peu brouillon ? Enquête dans les camps de Roms de Lille et jusqu’en Roumanie.

Fadela… quoi ça sert ?

A quoi sert Fadela Amara ? Secrétaire d’Etat à la ville, ministre parmi les plus populaires du gouvernement, elle est chargée d’apporter la solidarité nationale dans les quartiers en difficulté. Quel est son bilan en quatre ans ? Sur le terrain, son discours passe bien. Mais sa politique est-elle efficace ?

Le caïd de la finance

Rodolphe Pedro, 38 ans, a grandi en banlieue. Il a créé son entreprise de conseil en gestion de patrimoine. Son credo : « la niaque ! ». Devenu riche homme d’affaire, il forme des jeunes sans diplôme issus des quartiers difficiles, pour en faire des financiers aguerris. Sa façon à lui de leur tendre la main.

Le business des bons sentiments

L’appétit pour l’humanitaire n’a jamais été aussi grand. Les ONG croulent sous les CV. Certains en ont fait un busines : ils proposent des congés solidaires pour les salariés ; ou vendent des voyages humanitaires au bout du monde. Reportage au Népal avec des bénévoles qui sont prêts à payer cher… pour aider !