En marge d’une conférence sur «Les pays émergents et la gouvernance» à l’Université privée de Marrakech (Maroc ) vendredi 21 septembre 2012 où il a animé une conference, Dominique Strauss-Kahn a dit ne tirer «aucune» frustration de son retrait de la vie politique.
Dominique Strauss-Kahn a indiqué ne plus être dans le temps «de l’action» mais celui de la «réflexion» et s’est exprimé pendant près d’une heure et a ensuite répondu aux questions des étudiants presents.
L’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) a precisé «Je ne participe plus à l’action mais il y a un temps pour tout. Je participe beaucoup à la réflexion, au travers des universités, des colloques, des think tanks».
« nous allons nous avancer vers plusieurs années de croissance
faible avec toutes les conséquences que ça peut avoir »
L’ancien ministre socialiste de l’Economie et des Finances a ajouté «Je ne ne veux pas surestimer mon rôle personnel, j’espère que quelques idées auxquelles je tiens pourront aboutir, ou faire réfléchir (…). C’est un rôle qui me convient bien et que j’entends tenir dans les années qui viennent».
A la question de savoir s’il n’était pas frustré de ne plus être un décideur, Dominique Strauss-Kahn a repondu : «aucunement».
Le manque de prise de décisions à l’heure actuelle en Europe, a été évoqué au cours de son intervention, sans prendre le risqué d’aborder la politique française. «Nous avons besoin d’idées nouvelles pour avancer, la période le réclame. Sinon, en Europe, nous allons nous avancer vers plusieurs années de croissance faible avec toutes les conséquences que ça peut avoir» a indiqué l’ex-patron du FMI.
Et de conclure que par rapport à avant la crise «la volonté de travailler ensemble est plus faible, le multilatéralisme a moins la cote je crois que c’est assez dangereux» a t-il ajouté vendredi à Marrakech.
La semaine passée DSK avait participé à une conférence en Ukraine et doit participer en octobre à un autre colloque en Corée du Sud.
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