La presse a réagi à la première intervention télévisée de Dominique Strauss-Kahn depuis son retour des Etats-Unis, et les quotidiens soulignent majoritairement la démonstration d’ »égoïsme » et le manque de sincérité de l’ancien patron du FMI lundi matin.
Dans Les Dernières nouvelles d’Alsace, Olivier Picard, dénonce ainsi « l’égoïsme » de Dominique Strauss-Kahn qui a « anéanti un avenir qui n’était pas seulement le sien pour 7 à 9 minutes de plaisir officiellement précipité. »
Olivier Picard éditorialiste des Dernières nouvelles d’Alsace écrit :
« Égoïste jusqu’au bout, l’ancien directeur du FMI a pourri la séquence, positive, des primaires du PS » et a « compromis sans état d’âme, et doublement, son ++amie++Martine Aubry en révèlant sans que personne ne le lui ai demandé – le pacte de désistement qu’elle aurait noué avec lui ».
La thèse « abracadabrante » du complot.
La thèse « abracadabrante » du complot faite par DSK ne passe pas à Libération pour qui l’ancien patron du FMI n’a pas convaincu.
Dans La Voix du Nord Hervé Favre juge l’avenir de Dominique Strauss-Kahn « encore plus dévalué qu’un titre de la dette grecque ».
Dans La Montagne, Xavier Panon écrit « Pour un peu, il semble même se poser en victime, sans exclure le piège ou le complot, en réfutant tout rapport entre son pouvoir et ses jeux de séducteur. »
Dans le Progrès de Lyon qui rend hommage à sa prestation, Francis Brochet écrit « Chapeau l’artiste, et un grand bravo aux communicants d’Euro RSCG. »
« DSK ! Formidable avocat de sa propre cause, il atteint alors au sublime dans le registre de l’honneur bafoué et du mari repenti » ajoute t-il.
Hubert Coudurier dans Le Télégramme admet « un certain panache ».
Enfin pour Le Figaro « DSK a raté son grand rendez-vous » et selon Vincent Giret ( Le Point) DSK a commis une « la maladresse, sinon le faux pas » en parlant de complot « sans apporter l’once d’une preuve à cet invraisemblable scénario ».
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|