Guillaume Musso dont le dernier roman aux éditions XO « Sept ans après » est déjà un nouveau succès, a vendu en 10 romans, plus de 13 millions d’exemplaires, traduits dans plusieurs dizaines de pays.

Guillaume Musso explique dans un entretien à France Info avoir pendant longtemps bâti ses histoires autour de squelettes sophistiqués « pour avoir bien en tête le mécanisme d’horlogerie » avant l’écriture mais précise écrire « à deux niveaux de lecture, le premier où on se laisse guider par l’histoire et le plaisir de tourner les pages »

Le second niveau « où j’essaye de traiter un thème comme le deuil, la vieillesse, ou la séparation »

Comment construisez-vous vos histoires (France Info) ?

Guillaume Musso « pendant longtemps j’ai bâti des squelettes assez sophistiqués de façon à les avoir bien en tête au moment de commencer l’écriture d’avoir ce mécanisme d’horlogerie.

Ca peut être effectivement sous la forme d’un grand tableau avec des flèches d’implications logiques. Mais tout ça est un peu derrière moi. De plus en plus je fais confiance à l’écriture et j’ai besoin de me confronter à l’écriture de plus en plus vite pour une raison qui est que le moment le plus jouissif de l’écriture c’est quand vos personnages décident de faire des choses auxquelles ils n’étaient pas destinés.

( C’est un peu eux qui créent l’histoire) C’est un peu cliché mais c’est tellement vrai que je ne vois pas pourquoi je ne le dirai pas mais oui voilà. Pour un auteur c’’est un moment qui est à la fois un petit peu dangeureux ? C’est un moment où on se rend compte que finalement, si il y a ça c’est que vous êtes sur la bonne voie.

France Info : On vous reproche souvent de n’avoir aucun message dans vos livres , et de ne proposer que du thriller. Justement le dernier parle d’une séparation dans un couple, est-ce que c’est là l’essentiel ?

Guillaume Musso : Moi j’essaie toujours d’écrire mes romans à deux niveaux d’écriture et de lecture en fait. Un premier niveau où eut se laisser complètement guider par l’histoire par le plaisir de lire et de tourner les pages.

Et un second niveau où à chaque fois j’essaie de traiter un thème. Alors ça peut être le deuil, la vieillesse là ici c’est effectivement la séparation avec un couple qui après son divorce est obligé de faire front commun pour retrouver leur enfant.

France Info : Sur votre écriture, vous pensez directement cinéma dans votre tête ?

Guillaume Musso : Je ne pense pas cinéma, mais bon voilà j’ai 38 ans et j’ai à la fois une double culture.

Une culture littéraire qui me vient de ma mère qui était bibliothécaire et une culture d’images qui me vient à la fois des films et des séries TV. Et des Bandes dessinées. Cultures en tous cas du rythme.

Et voilà je suis un petit peu au confluent de ces deux cultures, ce qui explique un petit peu cette construction cinématographique.

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