Les prix de l’immobilier pourraient progresser de plus de 10% dans les villes en 2011.
Selon la note de conjoncture immobilière publiée mercredi 2 février par les Notaires de France, les prix des logements anciens à Paris et dans les quartiers historiques des grandes métropoles françaises devraient progresser de plus de 10% en 2011 par rapport à 2010.
Dans une étude intitulée «Un début d’année 2011 dynamique mais après ? », les notaires indiquent :
«Le marché de Paris intra-muros et des quartiers historiques des grandes villes dynamiques de province, comme Lyon, Nantes, Bordeaux ou Montpellier, évoluerait au delà de 10%».
Les prix devraient continuer à progresser en 2011 dans la petite et la grande couronne de Paris mais «toutefois avec une évolution inférieure à +10% sur l’année » est-il indiqué.
S’appuyant sur une hausse des prix enregistrée au début du premier trimestre 2011 constatée sur les avant-contrats -les compromis de vente-, les notaires confirment que la moyenne des prix des appartements parisiens dépassera au premier trimestre les 8.000 euros/m2.
Cette estimation avait été anticipée dès la fin de 2010 par les notaires parisiens.
De même pour la province, au premier trimestre 2011, les prix poursuivent leur hausse notamment à Bordeaux et à Rennes avec une progression +15% en moyenne sur un an.
A Nantes et à Lyon la hausse moyenne s’établit entre 5 à 10%.
A Nantes et à Lyon la hausse moyenne s’établit entre 5 à 10%.
En revanche, au premier trimestre 2011 la hausse des prix est moins nettement moins prononcée dans des villes comme Lille ou Toulouse (0 à +5%).
En 2011 moins de transactions.
En 2011, La hausse sera plus modérée qu’en 2010 dans le reste de la province, pour atteindre entre +3% et +5% estiment les notaires.
Après une hausse de 1,5% en moyenne l’an passé pour l’ensemble du territoire et un record de +15,7% à Paris, les prix des logements anciens en France devraient progresser de 3% à 6% cette année selon la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim, agents immobiliers),
Le marché de l’immobilier ancien a retrouvé en 2010, les volumes des années allant de 2000 à 2007 (590.000 ventes en 2009 à près de 800.000) .
Les notaires analysent «l’investissement immobilier apparaissant plus sécurisant que l’investissement sur le marché financier».
En 2011 un volume de vente inférieur à celui de 2010 dans l’ancien devrait être enregistré.
Les spécialistes estiment que la réforme fiscale envisagée par le gouvernement consistant à taxer les plus-values réalisées lors de la vente d’une résidence principale, jusqu’ici défiscalisées «peut entraîner à court terme des prises de positions et comportements erratiques chez certains propriétaires vendeurs, avec risque de diminution temporaire des mises sur le marché et de tensions sur les prix».
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