A compter de mardi 11 janvier 2011, la base française de la compagnie Ryanair est fermée suite à sa mise en examen, le 27 septembre, à Aix-en-Provence pour « travail dissimulé ».
200 emplois directs sont concernés.
Selon Maurice Wolff, vice-président de l’Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône, l’impact de ce départ sur l’économie touristique, les commerces, les entreprises sous-traitantes de Ryanair représentant 550 millions d’euros de retombées économiques.
Depuis aujoud’hui mardi, la plate-forme de Marseille-Marignane est désormais fermée en raison « de l’ouverture d’une procédure judiciaire » contre la compagnie irlandaise « low-cost ».
Les quatre avions Ryanair qui jusqu’ici opéraient depuis Marseille seront désormais affectés sur d’autres bases.
13 des 23 lignes de la compagnie au départ de Marseille sont supprimées.
Sont supprimées les lignes sur cinq destinations françaises
Beauvais, Lille, Nantes, Brest, Tours.
Parmi ces suppressions les lignes sur cinq destinations françaises Beauvais, Lille, Nantes, Brest, Tours.
De même, huit lignes sur l’étranger sont concernées Venise, Palerme, Eindhoven ainsi que toutes les lignes marocaines à l’exception de Fès.
Par ailleurs, les 200 pilotes et personnels navigants basés à Marseille ont été mutés en Italie, en Espagne ou en Lituanie.
Leurs contrats étant de droits irlandais et non français, l’un des objets du litige avec la réglementation et de la décision de justice à l’origine du départ de la compagnie de Marseille.
Après avoir été mise en examen, le 27 septembre dernier à Aix-en-Provence pour notamment « travail dissimulé », « prêt illicite de main d’oeuvre », « emploi illicite » de personnel navigant que Ryanair a décidé de quitter la cité phocéenne.
La compagnie Ryanair conteste la validité du décret du 21 novembre 2006 selon lequel les personnels navigants des compagnies étrangères installées en France seraient soumis au droit français.
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