En déplacement mardi dans la Loire où il a rencontré des transporteurs routiers, le chef de l’état a de nouveau défendu ses réformes qui, selon lui, permettent à la France de mieux faire face à la crise que d’autres pays.

En visite dans une société spécialisée dans le transport d’objets volumineux à la Fouillouse, près de Saint-Etienne, Nicolas Sarkozy a affirmé devant les salariés que si la réforme des retraites n’avait pas été mise en oeuvre, « la France ne serait pas dans la situation où elle est aujourd’hui, c’est-à-dire la situation d’un pays qui résiste mieux à la crise gigantesque que connaît le monde ».

« Imaginez quelle serait votre réaction si la France était dans la situation de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne, de l’Italie, voire des Etats-Unis », a précisé Nicolas Sarkozy.

Le chef de l’état a dénoncé l’attitude de l’opposition sur la question des retraites : « ceux qui ont promis, au moment des grandes manifestations, qu’ils reviendraient sur la réforme, on ne les entend plus aujourd’hui. Parce que c’est un mensonge, ils ne reviendront pas sur la réforme » .

Le « travailler plus ».

Nicolas Sarkozy est également revenu sur le « travailler plus », l’un des slogans de sa campagne de 2007 :

« Votre profession est composée d’hommes et de femmes qui aiment leur travail et qui demandent qu’on les laisse travailler » et a ajouté « par inclinaison personnelle, j’ai plutôt envie de donner satisfaction à ceux qui disent ’laissez moi travailler plus’, plutôt qu’à ceux qui disent ’je veux travailler moins ». « Notre pays ne s’en sortira pas en travaillant moins » a conclu Nicolas Sarkozy.

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