Samedi lors de son discours d’investiture le candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande a promis qu’en cas de victoire à l’élection il porterait «une nouvelle politique à l’égard de l’Afrique» qui «répudierait sans regrets les miasmes de la Françafrique».

Depuis Abidjan où se trouve le secrétaire général de l’UMP pour une visite de 24 heures en Côte d’Ivoire, Jean-François Copé a réagi lors d’une conférence de presse, aux propos du candidat socialiste François Hollande .

La «nouvelle politique africaine» de la France est celle du président Nicolas Sarkozy, a estimé
Jean-François Copé.

«C’était une manière pour lui de rendre hommage à la politique africaine de Nicolas Sarkozy et de critiquer fortement, sans les citer, un certain nombre de ses amis socialistes» proches du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, a-t-il plaisanté, faisant notamment référence à Jack Lang et à Jean-Christophe Cambadélis.

Jean-François Copé a ajouté que M. Hollande devrait «préciser que ceux qu’il vise en parlant de “miasmes” sont ses propres amis», a-t-il ajouté.

«Cette nouvelle politique, elle existe, c’est celle que le président français Nicolas Sarkozy a menée durant la crise ivoirienne, comme d’ailleurs, dans un registre très différent, il a pu le faire en Libye».

«C’est en Côte d’Ivoire comme en Libye une mission d’abord au service des peuples concernés, dans l’intérêt de la paix et de la sécurité, et avec comme idée de promouvoir la démocratie».

«Je m’étonne que François Hollande vienne au secours de la victoire et sans jamais prononcer son nom approuve enfin l’action menée par Nicolas Sarkozy en Côte d’Ivoire comme en Libye» a lancé M. Copé.

Au terme d’un entretien avec le chef d’Etat ivoirien Alassane Ouattara, M. Copé a salué un «vent d’optimisme» en Côte d’Ivoire six mois après une sanglante crise post-électorale.

«Alors que nous nous approchons de la fin de cette année 2011 qui a été une année charnière, je sens ici un vent de confiance d’optimisme vraiment très remarquable», a-t-il lancé.

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