Lundi soir sur Canal+, Tristane Banon a prévenu lque si le parquet de Paris classait sans suite l’enquête sur ses accusations de tentative de viol contre Dominique Strauss-Kahn, elle en déposerait une autre en se portant « partie civile ».
Réagissant lundi soir sur Canal+, à l’interview de DSK la veille sur TF1, Tristane Banon, a prévenu que si le parquet de Paris classait sans suite l’enquête sur ses accusations de tentative de viol contre Dominique Strauss-Kahn, elle en déposerait une autre en se portant « partie civile ».
« Il n’est pas si vide que ça le dossier. Ce n’est pas vrai, ce n’est pas que parole contre parole. »
La désignation d’un juge d’instruction est entraînée par le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile.
« Je voudrais qu’on m’explique pourquoi dans ce pays, que ce soit quand on porte plainte contre Dominique Strauss-Kahn, ou contre le copain de ses parents, le doute profite à l’accusé et pas à la victime ? » a demandé Tristane Banon.
Tristane Banon a poursuivi « On a quand même au moins une certitude : il a menti plusieurs fois et aux Etats-Unis et dans mon cas ».
Puis la jeune femme a rappelé sa version des faits survenus selon elle en février 2003 dans un appartement parisien. « Très vite, on s’est battu, cela a mal tourné et si je n’avais pas eu beaucoup de chance cela aurait fini par un viol », a-t-elle déclaré lundi sur Canal+.
« Pourquoi on ne nous croit jamais ? Qu’est ce que j’ai à gagner à tout çà ? Pourquoi j’en voudrais à M. Dominique Strauss-Kahn ? », s’est-elle interrogée.
Puis elle a expliqué les raisons pour lesquelles plus de huit ans avaient été nécessaire pour porter plainte :
« Tout le monde m’a conseillé de ne pas porter plainte, pas seulement ma mère ».
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