Sur la base du volontariat, chaque enseignant qui acceptera de travailler 26 heures, contre 18 heures actuellement, verra son traitement augmenter de 25%.
Nicolas Sarkozy a dévoilé mardi 28 février devant plus de 7.000 personnes réunies au Zénith de Montpellier, son programme pour l’éducation. L’enseignement, le thème dont le candidat a promis de faire sa priorité lors de son prochain mandat.
Depuis 2007, Nicolas Sarkozy avait accumulé des raisons d’éloignement auprès des enseignants après l’annonce de suppression de postes, de réformes difficiles, de déclarations mal comprises sur le statut à vie, etc..
Mardi soir au Zénith de Montpellier, Nicolas Sarkozy venu notamment défendre les internats d’excellence, qu’il avait souhaité et mis en place depuis 2009 a déclaré “La République c’est la promotion de l’excellence”.
“Si le nombre d’enseignants était le problème, on devrait avoir la meilleure école du monde !” a t-il indiqué très applaudi.
Puis s’adressant à ceux qui lui reprochent la suppression d’un poste sur deux, Nicolas Sarkozy a ajouté “Je veux une école du respect, de la politesse, de l’apprendre à vivre avec les autres, une école ou on apprend que l’on a rien sans rien”.
Les propositions ont notamment porté sur la refonte du collège pour améliorer la transition entre primaire et secondaire, et la proposition de professeurs polyvalents pour les classes de sixième et de cinquième.
“Le collège doit rester unique dans son ambition, mais diversifié dans ses moyens” a précisé le candidat UMP.
“Payer davantage ceux qui travaillent plus”
En écho au “travailler plus pour gagner plus”de 2007, Nicolas Sarkozy a déclaré mardi “Aujourd’hui les enseignants ne sont pas assez présents dans l’établissement en dehors des heures de classe”.
Le candidat a proposé aux professeurs d’avoir des bureaux dans les établissements mais aussi de “payer davantage ceux qui travaillent plus”.
Ainsi chaque enseignant qui acceptera de travailler 26 heures, sur la base du volontariat, contre 18 heures actuellement, verra son traitement augmenter de 25%.
Le candidat UMP a prôné, sur le même modèle des universités, l’autonomie des écoles avec à la clé “liberté de recruter directement les professeurs” pour les établissements et “une plus grande souplesse” des indemnités pour les établissements difficiles.
Une réforme du baccalauréat, qualifiée de “réforme utile” avec moins d’options et plus de contrôle continu, a été évoquée par le candidat à l’élection présidentielle.
Au premier rang mardi à Montpellier de nombreuses personnalités UMP dont Jean François Copé qui a applaudi debout le discours du candidat.
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