Mercredi depuis son tout nouveau QG parisien, le candidat PS à l’Elysée, François Hollande, a lancé la bataille des 100 jours le séparant de l’élection présidentielle.

Le candidat PS a indiqué vouloir tout faire pour « redonner espoir » et « convaincre » les Français ».

A ses côtés, son équipe de campagne, mais aussi des figures socialistes parmi lesquelles les anciens Premiers ministres Lionel Jospin et Laurent Fabius.

François Hollande a déclaré, le combat sera « rude » et « j’y mettrai toute mon énergie, toute ma force d’âme, tout mon caractère, tout mon temps ».

Egalement présents Valérie Trierweiler, la compagne du candidat au premier rang ainsi que Jean-Pierre Bel, premier président socialiste du Sénat sous la Ve République, le maire de Paris, Bertrand Delanoë ainsi que tous ses anciens adversaires à la primaire PS :

« Je me félicite de cette unité, elle est une condition indispensable pour combattre, elle montre l’esprit de responsabilité qui nous anime » et « la force du mouvement que nous engageons. Nous avons un seul objectif : réussir le changement », a affirmé François Hollande.

Le candidat PS a ajouté « Nous avons 100 jours pour redonner espoir, pour convaincre au premier tour et ensuite pour gagner au second ».

Le député de Corrèze a souligné « l’échec d’une politique et le résultat d’un quinquennat de chômage, d’injustice et de dette », a s’est amusé du « procès de notre sévérité » ( fait par la droite et François Fillon lundi lors d’une critique du candidat PS –ndlr )

« Nous n’aurons pas de temps à perdre. Nous agirons vite », a conclu le candidat PS en rappelant qu’il présenterait « sa plateforme » présidentielle fin janvier.

Rappelant que celle-ci  » prendra en compte les circonstances, elle intégrera la durée, celle d’un quinquennat et elle présentera une cohérence en matière de financement » a indiqué le candidat du parti socialiste à l’élection présidentielle.

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