Depuis 8h lundi matin, allées et venues de personnalités au QG de campagne de François Hollande devant lequel sont massés à l’extérieur 200 journalistes
Jacques Attali l’ancien conseiller de François Mitterrand a expliqué « François Hollande est maintenant seul. Seul à pouvoir décider, seul à choisir les hommes ».
Comme l’était Nicolas Sarkozy avant 2007 et comme l’ont été tous les autres candidats à l’élection présidentielle, François Hollande est depuis plusieurs mois, sous la protection des policiers du SPHP (Service de protection des hautes personnalités).
C’est un avion privé, un Falcon 900B pas un appareil de l’ETEC (Escadron de transport, d’entraînement et de calibration) qui a conduit en qui a conduit François Hollande de Brive-la-Gaillarde à Paris dimanche soir.
N’étant pas encore investi dans ses fonctions de chef de l’Etat, le coût de ce trajet devrait donc être inclus dans les frais de campagne du candidat Hollande.
Par ailleurs, François Hollande avait annoncé depuis plusieurs mois qu’il souhaitait renégocier le pacte budgétaire européen en y ajoutant un volet sur la croissance.
Berlin précise « qu’il n’est pa possible de renégocier
le pacte budgétaire européen »
Dès lundi Berlin a rappelé qu’il n’est pas possible de renégocier sur le dossier du pacte budgétaire européen. Angela Merkel a cependant affirmé qu’elle accueillera François Hollande « à bras ouverts ».
Steffen Seibert le porte-parole de la chancelière allemande Angela Merkel a déclaré lundi à la mi-journée journée « Il n’est pas possible de renégocier le pacte budgétaire », qui a déjà été « signé par 25 des 27 Etats membres de l’Union européenne » et qui a pour but de renforcer la discipline dans la gestion des finances publiques, a t-il expliqué.
Angela Merkel a assuré quelques minutes plus tard lors d’une conférence de presse à Berlin, que le nouveau président serait accueilli « à bras ouvert » lors de sa première visite en Allemagne prévue après la passation de pouvoirs le 15 mai prochain.
« Nous travaillerons bien et de façon intensive ensemble », a précisé Angela Merkel, soulignant que « la coopération franco-allemande est essentielle pour l’Europe et nous voulons tous que l’Europe réussisse » a poursuivi la chancelière allemande.
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