Un tourisme d’un nouveau genre s’est développé sur l’île italienne du Giglio, où de nombreux curieux avides de sensationnalisme se pressent pour aller voir l’épave, Costa Concordia qui s’est échoué, il y a une semaine.
D’autres personnes seraient attirées non pas par curiosité mais plutôt pour tenter d’accéder au « trésor »
Le « trésor », Costa Concordia qui doit se comprendre comme étant le mobilier du paquebot , et les biens abandonnés dans la précipitation par les quatre mille passagers qui ont tenté d’échapper à la mort, seraient l’objet de convoitise.
Dans le cas où la compagnie Costa parviendrait à redresser le navire et à le remorquer, les propriétaires seraient prioritaires pour récupérer leurs bijoux et effets personnels.
Les assurances seraient alors sollicitées si les effets avaient été endommagés.
Les chasseurs d’épaves et les plongeurs amateurs du Giglio s’interrogeraient déjà sur combien de temps le « trésor » doit-il rester englouti avant de pouvoir l’approcher ?
Au plan légal, pour que le premier plongeur rapportant un morceau puisse revendiquer un droit impose que l’épave ait été abandonnée par son propriétaire.
S’il n’y a pas eu abandon par le propriétaire, le plongeur devra restituer le bien et accepter une prime, liée aux risques et aux moyens financiers engagés.
Quatre mille passagers étaient à bord du Costa Concordia lorsque celui-ci s’est échoué.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|