Après ses propos de la veille sur Vincent Peillon, l’ancien ministre de l’Education, Luc Chatel a expliqué mardi sur RTL, « regretter une formule malheureuse ».

L’ancien ministre de l’Education Nationale a cependant dit ne pas comprendre la notion de « redressement moral » invoquée par Vincent Peillon et a de nouveau attaqué mardi l’expression de « redressement moral » employée par son successeur PS Vincent Peillon.

« la gauche n’a pas de leçon de morale à nous donner »

Luc Chatel a assuré que « la gauche n’a pas de leçon de morale à nous donner ».

La veille il avait reproché à l’actuel ministre de l’Education Nationale d’employer une formule utilisée par Pétain en 1940 et a précisé sur RTL :

« Le ministre de l’Education nationale, c’est celui des mots et celui de l’Histoire ».

« C’est vrai que j’ai bondi, parce que redressement matériel, intellectuel et moral, ce sont des propos tenus à une autre époque. Il s’agit évidemment d’une bévue » a estimé Luc Chatel.

« Mais derrière cela, c’est assez révélateur ». « Je suis évidemment favorable à l’enseignement de la morale à l’école », a-t-il ajouté.

« C’est moi qui ai signé la circulaire qui organise l’enseignement de la morale à l’école et vous me trouverez toujours derrière cette logique. je ne comprends pas l’idée de redressement moral. Je ne crois pas que notre pays ait besoin de redressement moral. Qu’est-ce que ça veut dire ? Ca veut dire qu’on serait arrivés à un niveau d’amoralisme qui fait que chacun doit s’en occuper ? », a poursuivi Luc Chatel.

Le soutien de Jean-François Copé dans la course à la présidence de l’UMP a conclu « La gauche n’a pas de leçon de morale à nous donner. je suis en profond désaccord avec ça » a t-il ajouté.

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