Au terme d’un procès très médiatique, pour les viols de deux anciennes pensionnaires mineures de son club de Saint-Tropez il y a plus de 20 ans, l’entraîneur de tennis Régis de Camaret a été condamné vendredi par les assises du Rhône à 8 ans de prison ferme.

La Cour d’assises du Rhône a condamné à une peine de 8 ans de prison ferme. Régis de Camaret, l’ex-entraîneur.
La peine a été assortie d’une interdiction définitive d’exercer une activité professionnelle en lien avec le tennis.
Régis de Camaret a fait l’objet d’un mandat de dépôt à l’audience.

Il a admis certaines relations sexuelles mais parlait de gestes consentis.

A l’énoncé du verdict Camaret est resté impassible tandis que ses victimes s’étreignaient, entre larmes et sourires de satisfaction.

C’est un dépôt de plainte déposé par Isabelle Demongeot en 2005 qui a déclenché la procédure.

Régis de Camaret avait été accusé d’attouchements sexuels et de viols à répétition entre 1977 et 1989, par plus d’une vingtaine de ses anciennes élèves.

Deux cas seulement ont été retenus, les autres étant prescrits.

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