227 œuvres réunies dont 120 peintures avec ses plus grands chefs-d’œuvre, et des films, photographies, installations, rarement montrés.

Outre les peintures, sculptures, dessins, photos, installations, films, sont présentés au Centre Pompidou à Paris.

Salvador Dali, (Figueras, 11 mai 1904 – 23 janvier 1989) l’un des plus grands peintres du XXe siècle connu pour ses créations autant que pour ses frasques.

Une rétrospective lui est consacrée à Paris au Centre Pompidou à Paris jusqu’au 25 mars, tous les jours sauf le mardi.

André Breton, Louis Aragon, et Man Ray séduits par son génie

Cette rétrospective a lieu 33 ans après la première rétrospective qui lui fut consacrée à Beaubourg, et qui fut l e plus grand succès de fréquentation du musée, avec 840 000 visiteurs.

Salvador Felipe Jacinto Dalí i Domènech, premier marquis de Dalí y de Púbol mort en 1989 et connu pour notamment fascination controversée pour les dictateurs, et sa manipulation des médias.

Il a également été précurseur de la performance et du happening.

Dès 1934, Salvador Dalí, qui voulait se faire cryogéniser, a intégré dans son œuvre et ses peintures des images médiatiques , images de stars et de glamour, qualifiées de pré-pop par les commissaires de l’exposition.

L’influence de Dalí sur Andy Warhol, et sur le pop art est aujourd’hui largement reconnue.

André Breton, Louis Aragon, et Man Ray ont été séduits par son génie et l’ont accompagné dans le cercle du surréalisme parisien.

En 1929, le peintre arrive à Paris et rencontre la femme de Paul Eluard, Gala, qu’il ‘épouse et restera à ses côtés jusqu’à sa mort.

En 1931, Dalí peint les montres molles, son chef-d’œuvre, également appelé, la Persistance de la mémoire qui connaîtra un succès planétaire avant sa période pré-surréaliste où apparaîtront dans ses peintures des corps sans tête, des symboles sexuels, des mains coupées et créera Le Grand Masturbateur.

Il met ensuite en place sa célèbre méthode paranoïaque critique, avec selon ses propres termes « des représentations d’une réalité qu’il vit intensément » à travers tous les médias dont il peut se servir.

Viendront ensuite le chef-d’œuvre de Guillaume Tell sur le thème du père castrateur.

Son tableau fétiche, L’Angélus de Jean-François Millet, sonnera lieu à des variations autour de sculptures en rupture avec ces œuvres antérieures comme le Téléphone homard, les tableaux double image, ou encore Le Compotier et Enigme sans fin.

Les surréalistes l’ont exclu de leur cercle en 1939 compte tenu de sa fascination pour les hommes de pouvoir, ( tableaux consacrés à Hitler, Franco et Mao, Les six images de Lénine sur un piano).

En 1943, pour revenir en Espagne, Dali fait allégeance à Franco et peint alors un homme nouveau sorti d’un œuf. Son musée construit à Figueras ouvert en 1974, a bénéficié d’une aide de l’Etat espagnol.

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