« Quand on est ministre, on a plus de devoir que de droits » a déclaré dimanche Ségolène Royal à propos de Delphine Batho.
Invitée dimanche 7 juillet dans l’émission BFM Politique sur BFMTV, Ségolène Royal, ex-candidate l’Elysée et présidente de la région Poitou-Charentes a commenté l’actualité politique et notamment l’invalidaton des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel estimant « Il a fraudé ».
« Il a fraudé, disons les choses telles qu’elles sont », a estimé Ségolène Royal à propos de Nicolas sarkozy, dont les comptes de campagne 2012 ont été invalidés.
Pour l’ex-candidate l’Elysée et présidente de la région Poitou-Charentes, il y a eu « trois transgressions », dabord « l’utilisation des moyens financiers de l’Elysée pour faire une campagne », ainsi que « le dépassement du plafond -des dépenses- de plus d’un million d’euros, et pas 400.000 comme on le voit circuler ici ou là ».
Précisant que les « juges ont reproché en première instance l’absence de sincérité. Ca veut dire que des communications sur un certain nombre de dépenses n’ont pas été faites ».
Ségolène Royal n’a pas voulu chiffrer le montant et s’en est remise aux calculs de la Commission nationale des comptes de campagne.
Et de préciser « J’espère au moins que le bureau –politique- de l’UMP va lui demander des comptes . Car enfin il a mis son parti dans de très graves difficultés financières » « Il a des comptes à rendre. Quelqu’un qui a mis le parti en faillite, doit, je crois, s’expliquer ».
Et de conclure « Ce n’est pas le Conseil constitutionnel qui (met) en péril la démocratie. C’est la critique du Conseil constitutionnel par un ancien chef de l’Etat et par un parti de gouvernement (l’UMP) qui tient en péril la démocratie », a estimé Ségolène Royal.
Sur Batho « Si un ministre pense ça en étant au gouvernement, il ne fallait pas
y rentrer ou il fallait le quitter beaucoup plus rapidement.
On ne peut pas dire des choses pareilles ».
Evoquant l’ex ministre de l’Ecologie Delphine Batho qui a été remerciée mardi suite à ses propos sur le budget 2014 , Ségolène Royal, a déclaré « Quand on est ministre, on a plus de devoir que de droits ».
Ségolène Royal n’a pas épargné non plus Delphine Batho considérant que celle-ci avait trahi la confiance de l’exécutif en critiquant le budget.
« C’est un mauvais coup qui a été porté au gouvernement. Quand on est dépositaire d’une confiance, on doit respecter ceux qui vous font confiance et qui vous confient des tâches éminentes. » a précisé la présidente PS de la région Poitou-Charente.
« Quand on est ministre, on a plus de devoir que de droits. On a le devoir de continuer de se battre pour la cause qu’on est chargé de défendre », a-t-elle précécise estimat qu’on ne réussissait pas « en tirant contre son camp ou en divisant. »
La vice-présidente de la Banque publique d’investissement (BPI) a également jugé « scandaleux et choquants » les propos tenus par son ancienne porte-parole lors de la campagne présidentielle de 2007.
En ce qui concerne les propos de Delphine Batho qui dénoncé le tournant de la rigueur du gouvernement qui « prépare la marche de l’extrême-droite » Ségolène Royal a déclaré
« Si un ministre pense ça en étant au gouvernement, il ne fallait pas y rentrer ou il fallait le quitter beaucoup plus rapidement. On ne peut pas dire des choses pareilles ».
Evoquant les impots , Ségolène Royal a déclaré : il faut « maintenant, arrêter les augmentations d’impôts » et commencer « par faire rentrer toute l’évasion fiscale . D’abord, a-t-elle ajouté, parce que, même si c’est infime, psychologiquement, cela pèse sur les acteurs économiques, alors que l’évasion fiscale va bien au-delà de ce que donneraient des rentrées fiscales dues aux augmentations d’impôts ».
« Il faut donner de la sécurité aux chefs d’entreprise », a-t-elle souligné.
Evoquant des mesures d’économie qui pourraient être prises notamment au niveau des strates et simplifications administratives Ségolène Royal a regretté : « cela fait 20 ans qu’on en parle (…) Il reste à faire une mutation institutionnelle forte ».
« Pourquoi cela ne se fait pas? « Parce qu’en période de crise, c’est très difficile de bouger les institutions. En période de croissance, on peut bouger les institutions ».
Précisant « Perturber des territoires, en plus en période de crise, ça déstabilise », a poursuivi Ségolène Royal.
Et de conclure que la situation actuelle impose d’ « être plus efficaces et plus économes sur le plan local », en combattant par exemple « les doublons » administratifs a estimé la présidente PS de la région Poitou-Charente.
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