La cure d’austérité destinée à redresser les comptes publics toucherait également les frais de fonctionnement de la présidence de la République et les fournisseurs de l’Elysée seraient sous pression selon l’enquête du magazine Capital janvier 2013 ( Extrait) :

« Le nouveau locataire de l’Elysée apprécie la bonne chère et ne s’en cache pas. Le problème, c’est qu’il a aussi promis de réduire le train de vie de sa demeure.

Ramener le prix moyen du repas de 50 à 40 euros

Devant la commission des finances de l’Assemblée Nationale, ses conseillers ont annoncé en novembre dernier une diminution du budget du palais de 7, 9% pour 2013 par rapport à 2011, dernière année pleine d’exercice de Nicolas Sarkozy.

A lui seul, le poste « approvisionnements », composé principalement des achats de nourriture, va devoir maigrir de 18% ! Il faut dire qu’on partait de haut.

En 2010, le Château engloutissait 10 000 euros par jour en denrées alimentaires, selon la cour des comptes, pour 190 couverts quotidiens en moyenne.

Pour rentrer dans les clous, il va donc falloir ramener le prix moyen du repas de 50 à 40 euros.

Pour ce faire , une nouvelle procédure d’appel d’offres doit être lancée en ce début d’année 2013 afin de sélectionner les marchands les plus compétitifs.

Mais il y a fort à parier que les mêmes camions continueront de défiler à l’entrée ouest de l’avenue Marigny » ajoute l’hebdomadaire.

Le député PS René Dosière, infatigable chasseur des gaspillages de l’Etat précise « Seuls les fournisseurs habitués aux exigences de la présidence sont vraiment armés pour répondre », assure t-il.

Voir aussi : ( Vidéo) Hollande n’apprécierait pas Cahuzac ( Anna Cabana -BFMTV)

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