« Gilets jaunes » Champs-Élysées – images déplorables : pourquoi les policiers n’ont pas maitrisé les casseurs dès le départ ?

LE MEDIASCOPE |LOGO © www.lemediascope.fr 25.11.2018• Article mis à jour le 25.11.2018/ article publié édité et mis en une par journaliste la rédaction. © www.lemediascope.fr

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N’était-il pas possible de fermer les Champs-Elysées ?

( Castaner répond )

Samedi 24 novembre 2018 à Paris, des heurts ont éclaté en fin de matinée entre les forces de l’ordre et des casseurs ayant réussi à infiltrer le cortège au niveau des Champs-Élysées lors que commençait la manifestation des « gilets jaunes ».

Les images montrant des casseurs sue les Champs-Élysées tournent en boucle sur les chaînes TV du monde entier donnant un image peu flatteuse e la France.

Pourtant samedi matin les policiers avaient réussi à repousser les casseurs sans les neutraliser.

Pou le secrétaire général du Syndicat des Commissaires de la Police Nationale « Si la police avait reçu l’ordre de procéder à des interpellations, on revient à une acceptation du risque de commettre des blessés parmi les rangs des manifestants. C’est le maintien de l’ordre à la française et il faut s’en féliciter » a indiqué David Le Bars.

Et de préciser « Tant que ce risque est plus important, il faut faire le choix d’avoir des images déplorables. L’important, c’est d’avoir un bilan humain qui fait que les gens puissent rentrer chez eux le soir », a-t-il ajouté.

« On ne peut pas d’un côté être satisfaits de ne pas avoir de blessé et de l’autre se plaindre de ne pas avoir interpellé. C’est le choix qu’il faut faire et qui est toujours très difficile à assumer » a t-il ajouté.

Gilets jaunes : sur Champs-Élysées

ils se désolidarisent des violences

5000 gilets jaunes manifestent ce samedi sur les Champs-Élysées, parmi lesquels une centaine de casseurs affiliés à l’ultra-droite.

Tandis-que des violences qui ont éclaté sur les Champs-Elysées sont notamment attribuées à l’ultra-droite, de nombreuses autres actions pacifiques – manifestations, opérations escargots ou péages gratuits par les gilets jaunes dans la France entière, dans le cadre de cette deuxième grande journée de mobilisation contre la hausse des prix du carburant, les taxes et la baisse du pouvoir d’achat, une semaine après le début du mouvement.

5000 manifestants, originaires de région parisienne ou venus de province, ont convergé vers le haut de l’avenue des Champs-Elysées à l’appel des leaders informels de cette mobilisation, qui se revendique « populaire » et « apolitique »,

Quand la foule a tenté de pénétrer dans ce périmètre, les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes et utilisé un engin lanceur d’eau. La situation s’est alors tendue, avec une barricade dressée par des manifestants et des jets de projectiles par des petits groupes de manifestants. Les échauffourées éparses se poursuivaient en début d’après-midi sur les Champs-Élysées où des pompiers intervenaient pour éteindre divers feux de barricades.

Voir aussi : « Gilets jaunes » : la maison de Castaner « a été attaquée »

A 16 heures,au moins 18 personnes ont été interpellées dans ce secteur, contre 35 au niveau national.

Une vendeuse de 24 ans qui manifestait à Toulouse a déclaré « On est pas des casseurs nous, on est des Bisounours ! ». « C’est une manifestation où il y a vraiment de tous les types de personnes, de tous les âges », ajoute Marie-Claire, 63 ans : « Nous n’avons jamais rien cassé. Je pense qu’il y a des personnes qui ne font pas partie des gilets jaunes mais qui s’infiltrent » a t-elle ajouté.

Selon la Préfecture de police une centaine de militants de l’ultra-droite était présente dans les rangs des Gilets jaunes ( Jaune fluo)

N’était-il pas possible de fermer les Champs-Elysées ?

Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, interrogé sur le fait que le gouvernement n’ait pas interdit purement et simplement l’avenue parisienne aux manifestants a déclaré « Nous aurions pu interdire complètement les Champs-Élysées et fermer Paris mais nous n’avons fait pas ce choix-là. Nous avons appelé à la responsabilité de chacun ».

« Si nous avions fermé les Champs-Élysées ainsi que l’intégralité des rues adjacentes, c’est à peu près la moitié de la capitale qui aurait été fermée pour 8000 manifestants », a précisé le ministre samedi en début de soirée lors d’un point presse.

Christophe Castaner a précisé que les forces de l’ordre ont pour habitude de « gérer très bien des cortèges de centaines de milliers de personnes » a estimé le ministre de l’Intérieur.

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