Un contrat de 20,4 milliards de dollars portant sur la construction de quatre centrales nucléaires aux Emirats Arabes Unis qui devait constituer la première tranche d'une commande qui pourrait atteindre 40 milliards a été remporté par la compagnie publique Korea Electric Power (KEPCO).
Celle-ci a été préférée au consortium français mené par EDF, GDF-Suez, Total et Areva.
Au terme d'une longue négociation, c'est un consortium sud-coréen qui inclut Samsung, Hyundai, Doosan Heavy Industries, Westinghouse, Toshibapour, dirigé par la compagnie publique Korea Electric Power (KEPCO), qui a remporté le contrat de 20,4 millards de dollars.
Les groupes français impliqués n'ont pas caché leur déception même si l'Agence émiratie a indiqué qu'elle pourrait commander par la suite "des centrales nucléaires additionnelles" et que "les discussions se poursuivaient avec les autres soumissionnaires".
Selon les explications avancées pour expliquer cet échec alors que le consortium français était au départ donné favori pour l'emporter, les probèmes recontrés sur le chantier de l'EPR finlandais d'Areva ainsi que le prix du projet.
Les Coréens auraient fait une offre nettement plus compétitive que celle des industriels français qui proposaient de réaliser cette première tranche pour 20 milliards de dollars.Soit un surcoût de 16 milliards de dollars pour le projet français.
Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant a fait part de ses regrets et a déploré que "l'équipe de France ait mis trop de temps à se mettre en ordre de bataille".
"La Corée du Sud l'a emporté sur les prix de l'électricité", a-t-il précisé, "les conséquences prix sur trente ans de son projet étaient inférieures à celles du projet français".
Claude Guéant a ajouté "c'est un facteur décisif pour Abu Dhabi où les prix de l'électricité sont très faibles et où l'on redoute l'effet de ressaut du nucléaire sur ce niveau" a t-il poursuivi.
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