Invité de « Parole directe » jeudi 24 novembre 2011sur TF1, François Bayrou, président du MoDem, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle.

Il a ajouté qu’il l’officialiserait au cours de « la semaine du 5 décembre ».

A la question « Avez-vous décidé d’être candidat pour 2012 », il a répondu « oui » .Le président du Modem entend profiter de la cacophonie entre le PS et les Verts.

François Bayrou a dénoncé jeudi soir les derniers affrontements entre PS et EELV, ce « grand désordre ne présage de rien de bon pour le pays » a t-il indiqué.

La France a besoin « d’une vision et d’une approche sérieuse » pour se sortir de la crise. Une vision que le président du MoDem entend incarner.

Auparavant en marge du Salon des Maires, François Bayrou est revenu sur la « très grande confusion » entre socialistes et écologistes : « Ce qui est frappant dans ce désordre, c’est que l’on voit bien qu’il n’y a pas de majorité pour le pays » a estimé François Bayrou.

Il a dénoncé le décalage entre la gravité de la crise qui frappe la France et les querelles entre socialistes et écologistes.

« Tout le monde voit bien quelle est la situation économique du pays. Et, alors qu’il faudrait une réponse solide, coordonnée, sérieuse, on se retrouve au contraire avec un incroyable désordre » a-t-il affirmé.

« des candidats ( EELV-PS) qui disent exactement

le contraire de ce que l’appareil du parti négocie et signe. Tout cela n’est pas sérieux ».

Le président du Modem a poursuivi « C’est pas très rassurant pour l’avenir et cela montre qu’il faut à tout prix une approche différente de ces négociations entre partis, avec des candidats qui disent exactement le contraire de ce que l’appareil du parti négocie et signe. Tout cela n’est pas sérieux ».

Pour François Bayrou « ce brouillage perpétuel, incohérent, montre que tous ces gens ne pourront pas gouverner ensemble ».

Précisant « La situation exige une approche et une politique de courage, de solidité et l’on voit que c’est le contraire qui se met en place, avec des accords signés sur un coin de table et détruits le lendemain simplement parce que les candidats sont en désaccord avec les partis qu’ils représentent et que les partis sont en désaccord entre eux ».

Et de conclure « On voit bien aussi ici combien la question de l’indépendance est précieuse car quand vous dépendez d’accords électoraux, vous ne pouvez pas exprimer votre vision et vous êtes obligés de négocier ce que vous pensez pour la présidentielle. Alors, vous abandonnez l’essentiel qui est la cohérence, la ligne, la solidité » a indiqué François Bayrou qui a mis en avant les valeurs défendues par le MoDem pour 2012.

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