Hervé Morin, président du Nouveau Centre et candidat à la présidentielle a estimé dimanche que dans le cas où « l’écart entre Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy se resserrait au point de mettre en danger ce dernier, il y aurait «un vrai problème, celui de la capacité -de la majorité- à gagner» la présidentielle.

L’ancien ministre de la Défense Hervé Morin, invité dimanche du «12/13 Politique» sur France 3, a estimé à propos de l’éventualité d’un nouveau du « 21avril » que, «pour l’instant, ce n’était pas la question».

Hervé Morin a ajouté «Je ne suis pas dans cette configuration là » en précisant que «si le président de la République sortant était appelé à être en situation de danger face à Marine Le Pen, c’est qu’il y a un vrai problème, celui de notre capacité à gagner.»

L’ancien ministre a poursuivi «Cela veut dire que le président ferait autour de 20%».

«Je ne vois pas alors comment on pourrait estimer que cette élection pourrait être gagnée.»

Dans les sondages Hervé Morin est crédité d’un score compris entre 0,5 et 1% des intentions de vote, a par ailleurs précisé que ce ne sont «pas des sondages du mois de décembre qui déterminent le vote des Français».

Hervé Morin a indiqué ne pas penser «que les Français écoutent précisément les programmes et les projets» actuellement.

Face à la multiplication des candidatures à droite, le Premier ministre François Fillon a appelé vendredi soir, lors d’une rencontre avec la communauté française de Rio de Janeiro, les Français, «à quelques mois des élections», de «faire le tri entre ceux qui parlent vrai et ceux qui les illusionnent, ceux qui agissent et ceux qui excellent dans la critique.

Une déclaration destinée à l’opposition mais aussi aux candidats de droite dont le nombre s’accroit (François Bayrou, Dominique de Villepin, Hervé Morin) ce qui a pour effet de faire baisser Nicolas Sarkozy et François Hollande dans les sondages.

Selon une dernière enquête Ifop pour le JDD, François Bayrou recueillerait 11% des intentions de vote (+2,5), et Dominique de Villepin de 3,5% (+2).
Nicolas Sarkozy et François Hollande perdent chacun deux points, dans le même temps.

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