Plus d’une semaine après la proposition de Manuel Valls de « déverouiller » les 35 heures, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, qui a porté la réforme en 1997, a finalement réagi samedi dernier, en marge de l’hommage rendu à l’ancien président François Mitterrand.

Martine Aubry a déclaré qu’elle ne souhaitait pas « être dans le commentaire politique ».

Elle a ajouté à l’attention du maire d’Évry « Tout le monde a le droit de s’exprimer à condition que ce qu’on dit est sensé. »

 » Manuel est bien plus inspiré quand il parle de sujets qu’il connaît bien ».

« Manuel est bien plus inspiré quand il parle de sujets qu’il connaît bien, comme les institutions ou la sécurité (…) On va envoyer des fiches et des notes à Manuel. Là, il doit travailler, potasser, réfléchir. »

La maire de Lille a de nouveau défendu les 35 heures et a jugé « absurde le débat actuel sur la réduction du temps de travail ».

« Il y a en France une durée légale du temps de travail. Elle est de 35 heures, personne n’a jamais remis cela en cause, a estimé Martine Aubry. (…) Ce sujet, il est imprenable parce que c’est une réforme majeure. »

Et de conclure « S’il y a quelque chose à retenir de Mitterrand, c’est qu’il faut prendre de la hauteur ».

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