Conformément à l’engagement pris par François Hollande, lors de sa campagne pour la présidence de la République, de créer 60.000 postes dans l’Education nationale, le recrutement de près de 40.000 professeurs en 2013 a été annoncé jeudi par le ministre de l’Education nationale qui a précisé qu’il ne s’agit nullement de créer proprement dit 40.000 postes.
Près de la moitié des 60.000 recrutements, va compenser les départs en retraite. Les autres recrutements seront de véritables créations de postes.
« Nous n’avons pas le premier euro pour payer
ces 40.000 postes supplémentaires »
Pour le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé, c’est une « une folie absolue ».
Entre 2007 et 2012 le gouvernement Fillon avait programmé la suppression de 80.000 postes en ne remplaçant qu’un fonctionnaire sur deux à l’âge de la retraite.
Le ministère décrypte ce chiffre et annonce que sur 40.000 nouveaux professeurs, environ 22.000 ne viendront qu’en remplacement de collègues partant à la retraite.
La création représentera ainsi 18.000 nouveaux postes. Le projet de loi de finances 2013 précisera le détail de ce recrutement.
Les syndicats d’enseignants s’interrogent sur la faisabilité de ces recrutements mais se réjouissent de la mise en œuvre des promesses de Hollande.
Christian Chevallier de l’Unsa s’interroge cependant pose « la question des viviers. Serons-nous en capacité de recruter autant d’enseignants ? », déclare t-il.
Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP a réagi en déclarant sur France Info : « Hollande ruine notre pays ».
« Tout ceci est irresponsable. Nous n’avons pas le premier euro pour payer ces 40.000 postes supplémentaires. Je demande à François Hollande de cesser de laisser ses ministres annoncer de nouvelles dépenses tous les jours ».
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