Les circonstances de l’intervention du Raid ont été évoquées vendredi par le chef de cette unité  Amaury de Hauteclocque .

L’assaut lancé par ses hommes jeudi dans l’appartement du suspect des fusillades de Toulouse et Montauban a été détaillé dans un entretien vendredi à France Info.

Pour le patron du Raid « Il avait choisi de nous affronter sur son terrain et de mourir les armes à la main comme il me l’avait précisé. Il a choisi son destin. »

Et de préciser « C’est le Raid qui a subi l’assaut de Mohamed Merah ».

Amaury de Hautecloque explique que Mohamed Merah a trompé les négociateurs du Raid sur son intention de se rendre.

Mohamed Merah a confié au patron du Raid mercredi soir qu’il a en fait utilisé toute la journée pour « se reposer ».

le patron du Raid affirme avoir tout fait pour prendre le forcené vivant.

Il n’a donné son accord aux tireurs d’élite pour l’abattre que parce que des policiers allaient être mis en danger face à Mohamed Merah.

« La reddition en fin de soirée, c’était simplement pour se reposer »

Le patron du raid, relate vendredi dans un entretien à France Info, sa dernière conversation avec Mohamed Merah.

« on n’avait jamais encore vu de personne qui remonte

pour nous faire face les armes à la main et qui nous tire dessus ».

 Amaury de Hautecloque confie : Mahomed Merah « m’a avoué qu’il n’avait jamais eu l’intention de se rendre et que le seul but d’avoir négocié avec nous en arguant d’une reddition, c’était simplement pour se reposer et pouvoir nous affronter dans les meilleures conditions pour lui ».

Amaury de Hautecloq précise « Pour être tout à fait franc, on n’avait jamais encore vu de personne qui remonte pour nous faire face les armes à la main et qui nous tire dessus ».

Il ajoute « Aussi incroyable que cela puisse paraître, il nous a engagés immédiatement en faisant feu sur l’ensemble des personnels qui se trouvaient dans l’appartement. Et j’ai donné l’ordre pourtant de ne riposter qu’avec des armes non-létales (non mortelles) et notamment des grenades offensives afin que nous puissions nous assurer de sa personne ».

« Et c’est au moment où il arrive à la hauteur de la fenêtre, qu’il s’apprête à abattre certains de mes hommes, qu’il est neutralisé. Il va basculer du balcon alors qu’il est déjà probablement mort. » conclut Amaury de Hautecloq.

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Tags: Actualités, interviews, Raid, Tuerie de Toulouse