L’ex-homme de confiance de l’héritière de L’Oréal Liliane Bettencourt, qui espère obtenir vendredi sa mise en liberté a évoqué jeudi à l’audience pour demander sa remise en liberté à la cour d’appel de Bordeaux, un « système » de retraits massifs d’espèces.

C’est la voix brisée, en sanglots, que Patrice de Maistre placé en détention à la demande d’un juge d’instruction qui a évoqué deux retraits de 400.000 euros chacun sur la fortune Bettencourt au premier semestre de 2007, est apparu très fatigué.

A propos des retraits il a expliqué « Je n’ai rien fait de ce qui m’est reproché. Ce que je n’ai pas fait, c’est d’arrêter un système qui existait depuis quarante ans. Je ne comprends pas, ni de près ni de loin, pourquoi je dois être incarcéré. »

Le Canard Enchaîné a son idée

L’argent pourrait avoir financé frauduleusement la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007, selon l’ordonnance du juge.

« J’ai un grand sentiment d’injustice, je n’ai rien fait de ce qu’on me reproche » a t-il déclaré à l’audience pour demander sa remise en liberté.

Selon un connaisseur du dossier cité mercredi dans Le Canard Enchaîné « Le juge a tapé Maîstre parce-qu’il le sent fragile et espère qu’il balancera »

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