Après les compliments adressés par le président-candidat Nicolas Sarkozy au candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, parti pour devenir le « troisième homme » de la présidentielle selon les sondages François Hollande s’est amusé mardi.
Alors qu’il est attaqué sur sa gauche par Jean-Luc Mélenchon, François Hollande en déplacement à Tours mardi a souligné devant plus d’un millier de personnes qu’il était en position de l’emporter au second tour, le 6 mai et s’est présenté comme un homme « sérieusement de gauche ».
« Je suis sérieusement de gauche, mais je suis pour une gauche sérieuse (…) celle qui ne se détournera pas de ses engagements », a-t-il déclaré à Tours.
Lors d’un meeting devant le château, il a ironisé « J’ai même entendu le candidat sortant faire des compliments sur le candidat du Front de gauche. Il le trouvait très bien » a déclaré le candidat socialiste.
François Hollande a ajouté « Jean-Luc Mélenchon n’y est pour rien, il n’est pas responsable » ironisant sur Nicolas Sarkozy qui « trouvait très bien ses propositions, qu’il faisait une bonne campagne, qu’il était dynamique ».
Il a précisé « Moi j’ai tout compris, il n’est pas difficile à déchiffrer, hein …Nicolas Sarkozy. Eh bien vous, si vous voulez gagner, si vous voulez changer, c’est au premier tour que vous devez le faire ».
En référence à « Jeanne D’Arc venue après avoir conquis Orléans », François Hollande a promis revenir « après avoir conquis ce que vous me permettrez de faire ».
Le candidat socialiste a ajouté « Je n’ai pas d’armure, de cotte de mailles, pas de protection particulière. Ma seule arme c’est le suffrage universel, votre appui, votre soutien, votre engagement ».
François a également déclaré mardi « La gauche ne doit pas être trop sérieuse, elle doit être sérieuse et elle doit être sérieusement de gauche, c’est-à-dire pleinement à gauche, pleinement consciente des urgences, pleinement à l’unisson d’un certain nombre de forces », a-t-il ajouté
« Moi, le devoir que j’ai, c’est de gagner l’élection présidentielle et ensuite de redresser la France. » a précisé le candidat PS.
D’ici au 6 mai, « je dois être dans le bon ton, dans le bon rythme pour arriver au bon moment, au bon endroit. Vous voyez, tout ça, ça suppose d’être bon », a-t-il poursuivi.
Le candidat socialiste a pris pour cible Nicolas Sarkozy, et a opposé sa « cohérence », aux « zigzags » du candidat président.
« On me dit ++pourrez-vous faire ce que vous promettez ?++Oui, car nous ne sommes pas comme l’autre ! », a-t-il lancé.
Médias Infos : Actualités, A la Une, Éditos, Blog, Voyages, Terres rares, Energies renouvelables, développement durable, Environnement, réchauffement climatique, pollution, Santé, cerveau, Inserm, IRM, neuro-sciences, salaires, revenus, dépenses des ménages, Edition abonnés, faits divers, interviews, santé, Commerce, Europe, OMC, Commerce,Présidentielle 2012, Politiques, Société, Monde, Économie, Médias, Sports, Terre,Sciences, Débats, Culture, sémantique, High Tech, web, Vidéo, Photos,
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|