Mercredi 11 avril sur le plateau de l’émission de France 2 « Des Paroles et des Actes » , François Hollande s’en est tenu à ce qu’il avait déjà annoncé et a notamment évoqué la question de «contrats de génération», celle du «redressement dans la justice» ainsi qu’un nouvel acte de décentralisation.
Hollande n’a pas pris de risque ni fait d’annonces surprises, mercredi soir .
«La stature présidentielle, on l’acquiert en devenant président. Pour être sympathique, c’est moins sûr.» a t-il déclaré.
Interrogé sur les craintes de certains de voir les marchés financiers, contraindre le possible futur président à revoir ses promesses, Hollande a répondu «La démocratie est plus forte que les marchés» .
Il a jouté «Le rôle des responsables politiques, c’est de faire face aux marchés » et a évoqué la réforme de certains produits financiers sans autre précision.
François Hollande, a par ailleurs assuré que « si les marchés s’inquiètent » de la situation économique de la France, il ne leur laissera « aucune place ».
Le candidat PS à l’Elysée a ajouté « Moi j’ai dit très clairement ce que serait le chemin pour aller vers le redressement des finances publiques, j’ai dit que nous aurions à mettre plus de croissance, parce qu’elle est nécessaire, et donc je n’ai à redouter aucune crise ».
Et de préciser « Et si les marchés s’inquiètent, je ne sais pas si c’est le cas ( je sais que pour l’instant, ils sont hélas mobilisés par rapport à l’Italie et à l’Espagne), je veux leur dire ici que je ne leur laisserai aucune place », a déclaré François Hollande.
Le même jour François Hollande qui répondait aux lecteurs du Parisien sur une possible coalition avec le Front de gauche et les écologistes, a répondu que « tous ceux qui contribueront à la victoire auront vocation à participer au gouvernement de la France. Je ne forcerai personne, mais s’ils le veulent, je les associerai ».
Il a ajouté « J’ai besoin d’avoir une équipe où toutes les sensibilités puissent figurer. Je ne veux pas d’un Etat PS ! Nous avons besoin d’un rassemblement beaucoup plus large ».
L’idée de faire de nouvelles propositions à dix jour du premier tour de l’élection a été écartée par le candidat socialiste :
« Je ne vais pas sortir au dernier moment de ma poche une surprise en disant voilà, sur le permis de conduire, vous n’avez rien vu, je vais vous l’accorder. Non, il vaut mieux le retirer à certains qui ont mal dirigé l’Etat » a t-il précisé mercredi.
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