In extremis, vendredi à Copenhague les dirigeants de la planète sont parvenus à s’entendre sur une déclaration politique.
Avant même que le document ait été adopté par la conférence plénière, le président américain Barack Obama et le président français Nicolas Sarkozy ont annoncé en début de soirée, qu’un accord sur un projet de déclaration politique concernant le réchauffement climatique avait été trouvé.
Le président Barack Obama, a reconnu que l’accord obtenu vendredi est «insuffisant» bien que «significatif» et «sans précédent».
Un accord avec des engagements légalement contraignants prendrait du temps a t-il ajouté.
La répartition des efforts pour lutter le réchauffement a opposé les deux premiers pollueurs de la planète. Vendredi à deux reprises, Barack Obama et le premier ministre chinois Wen Jiabao ont discuté en bilatéral de cette question.
La Chine et les autres grands émergents ont refusé de souscrire à l’objectif mondial de réduction de 50% des émissions mondiales de gaz à effet de serre à horizon 2050, tant que les pays industrialisés ne réviseront pas à la hausse leurs propres objectifs de réductions d’émissions d’ici 2020.
Nicolas Sarkozy, parle de «déception». De nouvelles négociations auront lieu à Bonn «dans six mois» pour préparer la prochaine conférence sur le climat qui aura lieu à Mexico fin 2010, a t-il indiqué.
Au terme de l’accord trouvé à Copenhague, 30 milliards de dollars seront versés par les pays industrialisés aux pays les plus vulnérables pour les aider à lutter contre le réchauffement climatique. La contribution des Etats-Unis sera de 3,6 milliards de dollars.
Le réchauffement planétaire sera limité à 2 degrés conformément à l’objectif fixé avant la conférence sur le climat, mais il faudra attendre janvier 2010 pour connaître quels sont les objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés à l’horizon 2020.
Partager : |
|
Tweet |
|
|
|