Le président-candidat ne semble pas apprécier les règles d’égalité de temps de parole entre les dix prétendants à l’Elysée auxquelles il est soumis sur les télés et radios.
« Je passe à la télévision à des heures extraordinaires entre des personnes, que je ne connais pas d’ailleurs, qui viennent tous les cinq ans comme une forme de festival de Cannes (…) C’est neuf contre un » a estimé Nicolas Sarkozy lors d’une réunion publique dans le Val-de-Marne.
« La conception extraordinaire de l’égalité à la française, c’est neuf contre un et en plus il ne faut pas se plaindre » a ajouté Nicolas Sarkozy.
« Je passe à la télévision à des heures extraordinaires entre des personnes, que je ne connais pas d’ailleurs, qui viennent tous les cinq ans comme une forme de festival de Cannes . C’est une démocratie formelle qui étonne dans le monde entier et que même les Français regardent avec beaucoup de scepticisme » a t-il précisé.
Selon le président-candidat , l’égalité du temps de parole imposée aux médias audiovisuels pendant la campagne officielle est une « curieuse façon d’exprimer la démocratie. »
Il ajoute « Je me suis soumis à cette règle mais ce n’est pas ce qui m’empêchera de courir le plus vite possible l’épreuve » -de la présidentielle-.
Et de préciser « Cinq semaines à ce rythme, neuf contre un, quand je pense qu’on a dit que c’est moi qui maîtrisais les médias... Qu’est-ce que ça serait si je ne les maîtrisais pas ! » a t-il ajouté.
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