Après la décision lundi du parquet de Lille d’ordonner une enquête préliminaire sur des faits susceptibles d’être qualifiés de viol en réunion qui se seraient déroulés à Washington en décembre 2012, les avocats français de Dominique Strauss-Kahn ont dénoncé un acharnement de la part de la justice et des médias.

Les avocats dénoncent « Une volonté acharnée conduisant

à la perte d’un homme »

Après l’ouverture d’une enquête préliminaire pour viols en réunion dans le cadre de l’affaire du Carlton, les avocats français de Dominique Strauss-Kahn ont accusé lundi la justice et les médias d’être « mus par une volonté acharnée conduisant à la perte d’un homme ».

Dans un communiqué conjoint Mes Frédérique Baulieu, Richard Malka et Henri Leclerc indiquent « Cette enquête établira que Dominique Strauss-Kahn n’a jamais commis des faits de violence ni eu quelque relation que ce soit sans le consentement de ses partenaires ».

Les faits reprochés auraient été commis lors d’une soirée à Washington à laquelle participait notamment Dominique Strauss-Kahn alors directeur général du FMI ( Fonds Monétaire International).

Les témoignages de deux prostituées belges avaient été recueillis par les policiers belges en décembre dernier, dans le cadre d’un accord avec la justice française.

Les deux prostituées se sont rendues à Washington en décembre 2010 en compagnie notamment de Dominique Strauss-Kahn.

L’une des prostituées qui n’a pas porté plainte a indiqué avoir subi lcertains actes sexuels de manière non consentie au cours de la soirée du 16 décembre 2010.

L’enquête préliminaire ordonnée lundi par le parquet de Lille porte sur des faits « susceptibles d’être qualifiés de viol en réunion » qui auraient eu lieu entre le 15 et le 18 décembre 2010, dans le cadre de l’affaire dite du Carlton lors d’une soirée à Washington.

Pour le parquet l’enquête ordonnée et confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire de Lille , l’a été « conformément à l’usage ».

Le parquet avait été saisi le 28 mars par les juges d’instruction « d’une ordonnance que soit-communiqué à toutes fins utiles, pour des faits de viol en réunion », soit deux jours après la mise en examen de Dominique Strauss-Kahn pour « proxénétisme aggravé en bande organisée ».

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Tags: Actualités, Dominique Strauss-Kahn, DSK, France, Justice