Lundi sur France Inter Olivier Falorni, candidat PS dissident à La Rochelle face à Ségolène Royal, a affirmé que sa décision de se maintenir au second tour était « irrévocable ».

Lorque France Inter lui a demandé « Votre décision de vous maintenir est-elle irrévocable ? », M. Falorni a répondu par « oui, elle est prise, elle est irrévocable ».

Le candidat a précisé avoir travaillé ce lundi matin « à sa profession de foi » et que sa « seule préoccupation » est de « préparer le deuxième tour ».

Interrogé sur le risque d’être considéré comme le « pestiféré » par le groupe socialiste, Olivier Falornia indiqué : « Je serai un député socialiste qui siègera dans la majorité présidentielle et comme beaucoup de mes collègues à l’Assemblée nationale, j’aurai su rassembler autour de moi un électorat qui voudra porter à l’Assemblée nationale un député socialiste de plus ».

«Mme Royal ne m’a pas adressé la parole depuis trois ans,

je trouve cette sollicitude soudaine et bien suspecte»

Sur RTL il a déclaré « J’irai jusqu’au bout ».

M. Falorni s’est défendu d’être soutenu par des voix sarkozystes (Dominique Bussereau (UMP) ayant appelé à voter pour lui, ndlr) « c’est une plaisanterie, un député est élu par des électeurs ».

« Je rappelle que le président de la République a su rassembler au-delà de son électorat des électeurs qui avaient voté pour Nicolas Sarkozy en 2007 sinon il aurait fait 47% comme Mme Royal », qui était alors la candidate du PS à la présidentielle, a-t-il ajouté.

M. Falorni a poursuivi « A gauche, personne n’est hors du commun. Mme Royal doit se soumettre au verdict des électeurs comme tous les autres ».

Interrogé sur un coup de téléphone de François Hollande, comme l’a affirmé Ségolène Royal, M. Falorni a répondu: « Mme Royal dit beaucoup de choses et de contre-vérités depuis des semaines et des semaines ».

Dans une déclaration à l’AFP M. Falorni é dé«Je claré lundi « je ne vais pas retirer ma candidature», «Mme Royal ne m’a pas adressé la parole depuis trois ans, je trouve cette sollicitude soudaine et bien suspecte» en ajoutant qu’il comptait lui aussi «rassembler».

A droite Dominique Bussereau et Jean-Pierre Raffarin ne se sont pas fait prier pour dire tout le bien qu’ils pensaient d’Olivier Falorni.

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